Mario Andretti cite les deux pilotes F1 qui l’impressionnent le plus
Hamilton et Verstappen, comme une évidence
Il est sans aucun doute un des pilotes les plus fameux du XXe siècle : Mario Andretti est entré dans la légende du sport automobile américain.
Au volant de la Lotus 79, il devint aussi champion du monde 1978 de F1, devançant notamment son coéquipier Ronnie Peterson, qui trouva la mort au Grand Prix d’Italie (le Grand Prix du titre pour Andretti).
Le père de Michael, qui dirige aujourd’hui l’équipe Andretti, reste un observateur avisé de la F1 contemporaine.
Pour le podcast "Beyond the Grid", Mario Andretti a ainsi livré son avis sur la grille actuelle de la F1 - lui qui a lutté, en piste, contre Reutemann, Lauda ou Villeneuve… Aujourd’hui, quel pilote dans le plateau se distinguerait selon lui ?
« Je regarde Max. Regardez Singapour, l’an dernier. Il s’est battu jusqu’au bout avec ce qu’il avait et c’est ça l’esprit. Il en a tiré des enseignements qu’il a mis à profit pour les courses suivantes. Il a ce mojo avec lui, cette super confiance en lui. »
« Et je vois une résurgence de Lewis comme ‘racer’. J’aime qu’il ait de nouveau ce genre motivation à ce stade de sa carrière – sa motivation, elle est toujours là. C’est ce que l’on a hâte de voir. »
Par rapport à 1978, la F1 est bien plus populaire aux États-Unis qu’elle ne l’était auparavant, grâce aux efforts déployés par Liberty Media. Désormais, il y a trois courses organisées aux USA !
Andretti peut confirmer : la popularité de la F1 aux USA n’était pas aussi forte - même en 1978, quand il fut titré avec Lotus.
« Oh, absolument. Je regardais le présentateur météo [la veille du dernier Grand Prix à Las Vegas]. Il essayait d’être un expert, expliquant comment la météo allait affecter la course. C’est magnifique à voir. L’ambiance que vous allez avoir à Las Vegas, c’est un spectacle à part entière. »
Andretti a d’ailleurs couru un Grand Prix à Las Vegas, sur l’ancien tracé du Caesar Palace. Un circuit qu’il ne regrette pas ! Du moins dans une F1.
« Ce dont je me souviens, c’est qu’il y avait énormément de vibrations en sortant des virages, parce qu’il y avait beaucoup de virages en première vitesse. Lors de mes deux Grands Prix de Las Vegas en F1, j’ai eu des problèmes de suspension. J’ai eu un triangle qui s’est cassé. À l’époque, il fallait appuyer sur l’accélérateur et nous avions des moteurs turbo qui étaient comme des interrupteurs, allumés ou éteints. Lorsque le moteur s’allumait, vous disposiez soudain de 900 chevaux. »
« À l’époque, ce circuit était une merveilleuse piste de karting, pas une piste de Formule 1. C’est pourquoi il n’a duré que deux ans. Mais ensuite, ils ont organisé deux autres courses d’IndyCar sur le circuit, ils l’ont modifié quelque peu, et j’ai terminé premier et deuxième là-bas. J’en garde d’excellents souvenirs. »
« Mais mon Dieu, la beauté de ce qui se passe aujourd’hui, c’est qu’il y a un véritable investissement dans la zone des paddocks et tout ce qui s’y trouve. Cette infrastructure demeure et lorsque vous avez ce type d’investissement, vous savez que vous avez un avenir. C’est magnifique. L’intérêt porté à Vegas est tout simplement incroyable. »
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