Malgré une course laborieuse, Kubica ne regrette pas son retour
Il raconte ses déboires d’Australie
Robert Kubica assure qu’il ne regrette pas son retour en Formule 1, en dépit d’un Grand Prix d’Australie très compliqué, durant lequel il a été hors du rythme autant en essais qu’en qualifications. Mais malgré ce retour plus que laborieux, le Polonais confirme n’avoir aucun regret quant à sa décision.
"Je ne regrette pas d’être revenu" insiste Kubica. "L’an dernier, j’ai réfléchi à cette décision pendant plus de six semaines et je savais que ce serait difficile, même si je ne savais pas que nous serions aussi peu préparés pour l’Australie."
"Pour moi en tant que pilote, les journées de Barcelone étaient les plus importantes des huit dernières années, et c’est pour cela que je suis en difficulté. J’ai toutefois réussi à composer avec tout cela ici et maintenant, je le ferai encore à Bahreïn et pour quelques courses supplémentaires probablement."
On ne peut pas nier que Kubica a accompli quelque chose d’impressionnant, et il avoue lui-même avoir ressenti cela à l’arrivée : "Je ne regrette pas. Je ne suis pas une personne très émotive, mais après l’arrivée j’ai senti que j’avais accompli quelque chose de sérieux."
Toutefois, il raconte une course plutôt improbable, durant laquelle il a été confronté à quelques situations un peu surréalistes : "J’ai eu un peu de panique car quand je me suis arrêté sur la grille, je ne pouvais pas voir les lumières sur la grille. L’aileron arrière de la McLaren de Carlos Sainz les cachait. Je ne pouvais voir que le premier bloc et pas le reste. Donc j’ai dû bouger vers la gauche et c’était un peu un moment de panique."
"J’ai pris un bon départ mais malheureusement, j’avais beaucoup de patinage avec les pneus durs. C’était mon premier départ arrêté en huit ans et quatre mois. Je n’avais jamais refait de départ arrêté sur une grille depuis Abu Dhabi 2010 et c’était plutôt réussi", poursuit-il, avant d’expliquer comment les choses se sont gâtées.
"Ensuite, [Pierre] Gasly a endommagé mon aileron avant. Mais je n’ai réalisé que 100 mètres plus loin que j’avais perdu l’aileron complet, je pensais en avoir perdu que la moitié ! En s’arrachant, l’aileron a causé d’autres dégâts à la voiture et nous avons dû nous arrêter. La voiture n’était pas simple à piloter et en plus, j’ai perdu un rétroviseur au troisième tour, ce qui a rendu les drapeaux bleus plus difficiles à voir. C’était plutôt compliqué."
Il explique ensuite avoir eu un rire, probablement nerveux, suite à une remarque de son ingénieur : "A un moment, j’ai entendu de mon ingénieur que j’avais un bon rythme et j’ai commencé à rire car j’avais l’impression de faire du surplace."
"Mais il y a deux ans, personne n’aurait pensé que je pourrais revenir en course. J’ai maintenant un long vol pour rentrer. Je quitte l’Australie avec plus d’expérience et en étant plus heureux, même si je n’aurais jamais pensé dire quelque chose comme ça en ayant ce rythme et en finissant si loin !"
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