Malgré sa disqualification, Russell a fait ’l’une de ses meilleures courses’ en F1
"Je me demandais pourquoi personne d’autre ne le faisait"
George Russell a dû abandonner la victoire hier sur tapis vert, sa Mercedes F1 W15 ayant été pesée sous le poids minimum pour 1,5 kilo.
Même si son équipe veut encore le confirmer à 100%, cela est dû à l’usure très excessive de ses pneus durs, puisque Mercedes n’avait pas anticipé un changement de deux à un seul arrêt. De plus, sans tour d’honneur pour récolter des boulette de gomme à Spa, impossible de recharger ses pneus de quelques centaines de grammes qui auraient pu être bien utiles.
Cela n’enlève rien à la prestation de Russell, qui admet que c’était "l’une de mes meilleures courses en F1".
"Mais aussi une des plus difficiles. Nous avons beaucoup parlé le matin des deux ou trois arrêts. Mais soudain, les pneus et la voiture se sont vraiment bien comportés. J’ai trouvé mon rythme. Et surtout quand j’ai pris la tête, il n’y avait plus de retardataires devant, plus aucune autre voiture devant. J’avais l’impression de conduire en simulateur. C’était assez bizarre. Je regardais l’écart avec Lewis et la vitesse à laquelle il me rattrapait. Et je me suis dit qu’il n’y avait aucune raison pour que nous ne puissions pas rester en tête et faire cet arrêt et essayer de faire en sorte que cela fonctionne."
Trente-quatre tours avec le dernier train de pneus. À quel moment a-t-il pensé que la victoire serait à portée ?
"Je pense que c’était environ 15 tours avant l’arrivée, pour être honnête. Lorsque Oscar, Charles et Lewis se sont arrêtés, je regardais les écrans de télévision à chaque tour, après Eau Rouge, et je regardais l’écart à chaque tour. Et ils ne me rattrapaient pas aussi vite que je l’attendais. Et mes temps au tour s’amélioraient à chaque tour. Et c’était loin de ce que nous avions tous prévu."
"Cela montre à quel point il est difficile de prédire les choses. A chaque tour, nous roulions, les 20 pilotes, à fond sur ce circuit et ça devenait de plus en plus rapide. L’adhérence s’améliorait. Et les pneus semblaient vraiment rester en très bon état. Je me demandais pourquoi personne d’autre ne le faisait. Je me disais, je dois rater quelque chose ici parce que tout le monde rentre aux stands, mais oui, quelle belle course."
À quel point était-il nerveux dans ces derniers tours ? Pensait-il que Lewis allait le passer ?
"Je pensais vraiment qu’il allait être très proche. Mais je reconnais également combien il est difficile de dépasser ici. Vous savez, nous avons tous ces ailerons arrière fins. La traînée n’est pas importante. Mais je veux juste saluer la superbe course de Lewis. Vous savez, il contrôlait vraiment la situation au début. Et, vous savez, la stratégie était un choix difficile pour tout le monde. Et c’était vraiment... Cet arrêt a été une vraie surprise."
Toto Wolff, son patron l’a appelé "le chuchoteur de pneus".
"Oui, je pense que c’est le cas ! Il faut clairement gérer les pneus si tu veux faire quelque chose qui est en quelque sorte hors des clous. Cela va de pair. C’était génial. L’équipe m’a en quelque sorte soutenu et m’a fait confiance pour faire le seul arrêt. Et puis évidemment, vous savez, quand vous êtes au volant, vous devez vous montrer à la hauteur et gérer certains virages, attaquer dans d’autres. Et aussi à la fin, je savais que Lewis me rattrapait, mais je savais que je devais être rapide dans trois virages, et c’était les deux derniers virages et le premier. Je savais que si je pouvais économiser les pneus dans le secteur intermédiaire et réussir ces trois virages, il serait très difficile pour Lewis de passer dans le virage 5. Donc, oui, un effort d’équipe."
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