Malgré la chaleur, un arrêt était bien la stratégie idéale au Castellet
Sainz a été un des rares à faire deux arrêts aux stands
L’abandon hier, au Paul Ricard, de Charles Leclerc a facilité la vie de Max Verstappen au championnat ; mais sur le moment, stratégiquement, en course, le Néerlandais aurait pu en pâtir : car il s’était arrêté deux tours auparavant seulement pour passer des mediums aux durs.
Max Verstappen l’a finalement emporté avec un arrêt de moins que l’an dernier (un seul arrêt hier). Le défi pour lui était de faire tenir ses durs pendant toute la course après la voiture de sécurité, au 16e tour. Ce qu’il a accompli avec brio.
Forcément, la voiture de sécurité a fortement influencé les stratégies. Les pilotes qui étaient sur une stratégie à deux arrêts aux stands et qui s’étaient arrêtés avant la voiture de sécurité (comme les Haas) ont pâti de la sortie de piste de Charles Leclerc… La plupart des pilotes ont fait un seul arrêt cependant, passant des médiums aux durs.
Seuls trois pilotes partaient en durs, dont Pierre Gasly et Carlos Sainz. Le pilote Ferrari est très bien remonté mais a fait un deuxième arrêt tardif pour passer des mediums… Sans doute que l’Espagnol arrivait au bout de ce relais en médiums (24 tours). Il a donc été, avec les Haas, le seul à adopter cette stratégie à deux arrêts aux stands, étrange in fine pour la Scuderia.
Les températures de piste très élevées, autour de 57 degrés, auraient dû grandement favoriser une stratégie à deux arrêts aux stands… mais la longueur de la ligne des stands au Paul Ricard (27 secondes perdues avec un arrêt) ont contrebalancé le soleil varois.
Il faisait chaud au Paul Ricard mais les Pirelli ont de nouveau tenu, permettant aux F1 de se battre : Mario Isola était donc heureux de ce dimanche réussi en France.
« Dans ces conditions très chaudes qui ont culminé à 57 degrés de température de piste, nous pensions que deux arrêts aux stands pourraient être privilégiés. Mais finalement, conformément à nos prévisions initiales, un seul arrêt a été nécessaire - la stratégie la plus rapide sur le papier - grâce à la capacité des gommes dures et mediums à gérer ces conditions exigeantes. »
« Il y a eu un haut degré de dégradation, conformément à ce que nous attendons de ces températures, et quelques cloques : mais rien qui ne compromette la performance et l’intégrité des pneus ici, lors d’une autre course excitante et imprévisible. »
Pirelli
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