Malade comme beaucoup de ses ingénieurs, Russell charge le calendrier F1
Le calendrier ‘n’a aucun sens’ sur le plan géographique
George Russell a obtenu son 2e podium – seulement – de l’année à Abu Dhabi… Ce résultat fut cependant décisif pour permettre à Mercedes de conserver, in extremis, sa 2e place au classement des constructeurs devant Ferrari.
Au moins le jeune pilote britannique, après une série de Grands Prix compliqués, pourra partir en vacances avec l’esprit un peu plus tranquille !
« Oui, c’était un excellent week-end. Et je suis vraiment heureux de terminer de cette belle manière, car la saison a été très difficile. D’une part, en tant qu’équipe, et d’autre part, d’un point de vue personnel, nous n’avons pas obtenu les résultats que nous méritions. »
« Le rythme a été très fort à de nombreuses reprises, mais les résultats ont continué à nous glisser entre les doigts. La chance a peut-être été de notre côté avec la pénalité de Checo, mais je pense que cela a largement compensé les autres courses de l’année. »
Lewis Hamilton comme Toto Wolff sont très heureux de se débarrasser de cette W14 et de passer à toute autre chose pour l’an prochain. George Russell aussi ? Malgré ce podium à Abu Dhabi ?
« Oui, nous faisons table rase du passé pour la voiture de l’année prochaine. Le point positif, c’est que nous ne nous demandons pas pourquoi nous sommes si loin derrière Red Bull. Nous voyons tellement de défauts dans cette voiture, ce qui donne à chaque personne à l’usine tellement de motivation et de feu pour poursuivre ces problèmes et trouver ces solutions : ce qui, nous le pensons, nous permettra de faire un bon pas en avant l’année prochaine. »
« Mais, bien sûr, je m’attends à ce que Red Bull fasse encore un pas en avant. Mais je ne doute pas qu’à Bahreïn en 2024, nous serons dans une position plus forte qu’à Bahreïn cette année. »
Des virus dans le paddock : la conséquence d’un calendrier infernal ?
George Russell a d’autant plus de mérite qu’il semble traîner une vilaine infection depuis quelques semaines... L’effet d’un calendrier infernal qui ne permet pas aux organismes de se reposer ?
« Oui, j’ai été très malade ces deux dernières semaines. Tout d’abord, à Vegas, j’ai eu beaucoup de fièvre, je n’arrivais pas à dormir et je me sentais très mal. Ensuite, j’ai eu une toux épouvantable qui m’a accompagné toute la semaine et dans la voiture. Je toussais à chaque tour, mais quand vous êtes attaché dans la voiture, vous ne pouvez pas respirer. Vous ne pouvez pas prendre une grande inspiration pour faire sortir la toux. J’étais donc constamment en train de tousser. »
« C’était vraiment, vraiment misérable. J’étais donc heureux de rentrer à la maison quand j’ai vu le drapeau à damier. »
D’ailleurs George Russell n’est pas le seul à être malade : les organismes sont affaiblis et les défenses immunitaires aussi après cette saison de montagnes russes...
« Nous les pilotes, nous avons ce qu’il y a de mieux de la part de chaque personne dans ce paddock, la façon dont nous voyageons. Nous avons beaucoup de chance. »
« Mais tout le monde dans le paddock… j’ai tellement de mécaniciens qui sont malades, des gens dans le bureau des ingénieurs, qui se battent vraiment avec les changements constants de fuseaux horaires… et puis le corps ne sait pas où il est, on mange à des heures différentes, séjourne dans des hôtels différents, dans des environnements différents, dans des climats différents. Le corps s’embrouille. »
« Je pense qu’il est question, pour l’année prochaine, de réglementer le personnel - afin que certaines catégories de personnel ne puissent pas participer à toutes les courses. Je ne pense pas que ce soit viable pour 4 000 personnes de participer à 24 courses par saison, surtout quand on voit à quel point cela n’a pas beaucoup de sens d’un point de vue géographique. »
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