Magnussen s’attend à un week-end difficile pour Haas à Bakou
Le circuit ne sera pas idéal
Kevin Magnussen est partagé quant au début de saison de Haas, en ce début d’année 2019. Le Danois est heureux de voir que la VF-19 est bien née mais ne cache pas une certaine frustration à l’idée de voir ce rythme réduit à néant en course.
"Je pense que c’est vraiment une bonne chose que nous ayons réussi à si bien nous qualifier cette année, mais évidemment, nous voulons aussi convertir cela en points en course" admet Magnussen. "C’est là que se situe notre objectif principal. C’est bien de savoir que la voiture est compétitive sur un tour, donc elle devrait l’être aussi en course. On doit juste travailler dur pour ça."
"La seule différence entre les qualifications et la course, c’est que l’on fait le plein d’essence, et plus de tours avec le même jeu de pneus. Il doit y avoir quelque chose avec les pneus. Nous ne comprenons pas encore le tableau complet, mais nous travaillons dur pour le comprendre."
Ce n’est pas si simple de comprendre où se situe le problème, puisqu’il faut également prendre en compte les changements de cette saison, à commencer par les gommes, qui ne sont plus des composés similaires à ce qu’ils étaient l’an dernier : "Les pneus sont légèrement différents cette année."
"Vous avez une bande de roulement plus mince, ce qui aurait évidemment un certain effet, mais surtout cela devrait aider à la formation de cloques. Je ne sais pas, cependant, c’est certainement la chose sur laquelle nous nous concentrons en ce moment, en essayant de tirer plus des pneus en course."
Le seul autre circuit à caractère urbain utilisé jusqu’ici était Melbourne, mais Magnussen ne veut pas s’en servir de référence avant d’aller à Bakou : "Je pense que ce sont deux pistes très différentes."
"Bakou est une piste à faible appui aérodynamique avec de très longues lignes droites, des virages lents et une adhérence assez faible. Je ne m’attends pas à ce que ce soit notre circuit le plus fort de l’année, mais je suis persuadé que nous pourrons nous y battre pour les points."
Il avoue également craindre un trop grand effet du DRS sur la longue ligne droite de Bakou, où les voitures pourront se suivre de plus près grâce au règlement 2019 : "Je ne sais pas si le nouvel ensemble aéro de cette année aura trop d’effet. Peut-être que le plus grand DRS signifiera que nous aurons plus de facilité à doubler, ce qui était déjà facile à Bakou."
"On verra comment ça se passe. Je ne sais pas si les zones DRS ont été raccourcies, mais peut-être qu’elles devraient l’être, car je pense que là-bas, la différence entre avoir le DRS et ne pas l’avoir sera énorme. Bakou offre toujours une grande course avec beaucoup d’action, donc nous sommes impatients d’y aller."
Haas F1
Les pilotes Haas F1 espèrent ’des conditions meilleures’ au Qatar
Komatsu : La meilleure huitième place jamais obtenue pour Haas F1
Haas F1 reprend la 6e place à Alpine grâce à Hulkenberg
Comment Komatsu a dû lutter contre un état d’esprit ’anti-évolutions’ chez Haas F1
+ sur Haas F1