Magnussen ne craint plus de perdre sa place en Formule 1
Le Danois profite pleinement de son deuxième chapitre dans le sport
Kevin Magnussen continue de rêver éveillé. Après avoir effectué un retour surprise en Formule 1 cette saison, le Danois s’est retrouvé au volant d’une Haas très compétitive et il a déjà inscrit des points à trois reprises en quatre Grands Prix.
Ecarté par l’écurie américaine fin 2020, Magnussen aura vécu une année en dehors de la F1 et celle-ci semble lui avoir fait le plus grand bien. L’intéressé explique ainsi que sa vision du sport a totalement changé et qu’il ne craint plus de perdre son baquet comme ce fut le cas autrefois.
"Peut-être que c’est parce que je n’ai toujours pas réalisé que j’étais de retour," a plaisanté le pilote Haas F1.
"Je pense que c’est dû à une combinaison de ce qui s’est passé l’année dernière. Cette année hors de la F1 m’a paru durer 10 ans. J’avais l’impression que tant de choses étaient arrivées en un an et demi. Lorsque je suis remonté dans la voiture, je n’avais pas l’impression d’être parti pour longtemps. Mais avec tout ce qui s’est passé en dehors de la piste, ça paraissait très long."
Devenir père a également permis au pilote danois de recentrer ses priorités dans la vie.
"Il est certain qu’avoir un enfant change quelque peu les priorités de votre vie. La Formule 1 reste très importante, mais ce n’est pas aussi important que la famille. Ce n’était pas le cas avant. La F1 était la priorité et je pensais que mon bonheur y était lié. Si ça ne se passait pas bien en piste, c’est toute ma vie qui devenait misérable. Ce n’est plus le cas désormais, tout est très différent."
Ce changement d’attitude permet aujourd’hui à Magnussen de profiter bien plus de sa présence dans le sport.
"Il est évident que je profite davantage. Je le vois comme un bonus ou un cadeau et je m’amuse beaucoup. Le fait d’avoir pensé que j’avais peut-être terminé mon chapitre en F1 fait que j’ai moins peur désormais. Je l’ai déjà perdue et je suis en paix avec ça. Maintenant je n’ai plus peur de la perdre. J’espère pouvoir rouler encore pendant de nombreuses années en F1 mais pour le moment, je ne veux plus avoir peur."
"Je pense que c’est bien mieux d’être heureux er reconnaissant que d’avoir peur, et j’en suis là aujourd’hui. Je suis détendu et je sais de quoi je suis capable. J’ai confiance en moi et rien ne m’inquiète."
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