Magnussen : Haas F1 ’attend encore le week-end parfait’

Une bonne exécution et un peu de chance

Par Emmanuel Touzot

1er juin 2023 - 20:24

Kevin Magnussen espérait un très bon week-end à Monaco, mais Haas F1 a connu une qualification difficile et une course catastrophique. Le Danois reconnait qu’il est frustré de voir son équipe mieux réussir durant les week-ends où les courses sont calmes.

"C’est toujours difficile quand ça ne va pas dans notre sens. En première moitié de course, on avait l’espoir de faire quelque chose. On parle souvent du fait que les courses peuvent être ennuyeuses à Monaco, mais quand elles ne le sont pas, elles ne le sont pas du tout !" sourit Magnussen.

"C’est l’un ou l’autre. Et cette fois, c’était très animé, il s’est passé beaucoup de choses avec la météo. C’est toujours difficile, et Monaco est une course que tout le monde attend. C’est la course la plus spéciale de l’année pour un pilote, on est fiers de pouvoir y briller, et on espère faire mieux l’an prochain."

"Rien ne se produit lorsqu’on est très bons"

Haas F1 a signé un bon début de saison, et Magnussen rappelle que ce n’est pas si étonnant : "Je ne pense pas que ça ait été une surprise, on a construit une dynamique l’an dernier qui se poursuit cette saison. On a MoneyGram avec nous, l’équipe évolue dans une bonne direction. Cette année n’est pas une surprise."

"On attend encore le week-end parfait que l’on exécute parfaitement, et durant lequel on a un peu de chance. Il semble que lorsqu’on soit très bons, comme à Miami, rien ne se produit, pas même un drapeau jaune !"

"C’est chouette de réussir à terminer dans le top 10, surtout sans avoir eu de chance, y être au mérite, et c’est ce qu’on doit viser chaque week-end. Mais un week-end avec un peu de chance serait aussi une bonne chose."

Désormais, Magnussen se tourne vers le Grand Prix d’Espagne, où la piste a changé avec le retrait de la chicane du dernier secteur. Il s’attend à un défi différent : "C’est un peu différent avec ces deux virages. Le secteur 3 est très différent maintenant.

"C’était un circuit sur lequel il fallait faire attention aux pneus arrière, il y avait beaucoup de motricité, et c’est différent car le virage 10 a changé il y a deux ans et maintenant c’est le cas des deux derniers virages."

"Le dernier secteur est donc totalement différent, et cela demande des réglages différents. C’est un nouveau défi en matière de gestion des pneus en course, les stratégies pourraient être différentes et la bonne chose est que tout le monde va pouvoir apprendre à ce sujet."