Les statistiques après le Grand Prix d’Australie

Hamilton heureux… et malheureux à Melbourne

Par Alexandre C.

18 mars 2019 - 18:03
Les statistiques après le Grand (...)

Après l’édition 2019 du Grand Prix d’Australie, Lewis Hamilton en est à 8 poles signées à l’Albert Park – la 6e d’affilée. Son compteur personnel monte à 84, évidemment le record absolu.

Lewis Hamilton compte à lui seul plus de poles positions que tous les autres pilotes réunis : Sebastian Vettel en a signé 55, Kimi Räikkönen 18, Valtteri Bottas 6, Daniel Ricciardo 3 et Nico Hulkenberg et Robert Kubica, une chacun.

8 poles sur un même circuit ? Seuls Michael Schumacher (8 poles à Suzuka) et Ayrton Senna (8 poles à Saint-Marin) peuvent en dire autant… C’est dire si le pilote Mercedes est encore un peu plus rentré dans l’histoire.

Lewis Hamilton aura donc signé une pole au moins ces treize dernières saisons (depuis ses débuts chez McLaren, en 2007). Là encore, il rejoint Michael Schumacher, qui avait toujours réalisé un meilleur tour en qualifications de 1994 à 2006.

Pour autant, signer la pole ne réussit pas franchement au Britannique à l’Albert Park… en 8 poles à Melbourne, Lewis Hamilton n’aura remporté que deux victoires – et aucune victoire lors des six dernières courses, alors qu’il a signé la pole sur les dix derniers rendez-vous. Sur les huit dernières éditions, le poleman ne l’aura emporté qu’à une reprise.

Le record de la piste a été battu, samedi, en qualifications par Lewis Hamilton (1’20’486), mais Michael Schumacher conserve son meilleur tour en course (1’24’125 en 2004, contre 1’25’580 pour Valtteri Bottas en 2019).

Voilà une bien mauvaise nouvelle pour Red Bull et Ferrari : à chaque fois qu’une écurie a signé un doublé lors de la première course, comme Mercedes dimanche dernier, cette équipe a remporté le classement des constructeurs. Cette statistique s’est déjà vérifiée à sept reprises dans l’histoire…

Valtteri Bottas a remporté sa 4e victoire en carrière, et la première depuis le Grand Prix d’Abu Dhabi 2017.

Avec 4 victoires, Valtteri Bottas rejoint Eddie Irvine et Bruce McLaren, deux pilotes qui n’ont jamais été champions du monde.

Valtteri Bottas a remporté la course avec une avance très confortable de 20,8 secondes sur Lewis Hamilton. En 2018, il n’y avait pas eu un tel écart entre le premier et le deuxième !

Pour la première fois de sa carrière, Valtteri Bottas mène un championnat du monde de F1. Il est le 60e pilote de l’histoire à y parvenir.

Il est le premier pilote à marquer 26 points, grâce au meilleur tour ; Mercedes est la première équipe à marquer 44 points en un Grand Prix. L’équipe allemande compte, déjà, le double de points de Ferrari au classement des constructeurs.

Néanmoins, il faut rappeler que le Grand Prix d’Abu Dhabi 2014 comptait double en termes de points marqués. Le vainqueur de la course, Lewis Hamilton, avait alors inscrit 50 points (et Valtteri Bottas, 3e avec Williams, avait scoré 30 unités).

Le dernier pilote à avoir obtenu un point grâce à son meilleur tour en course, était Maurice Trintignant, à Sebring, en 1959, pour le Grand Prix des États-Unis.

Max Verstappen s’est qualifié à la 4e place à Melbourne : ce sont les meilleures qualifications d’un moteur Honda depuis le retour des Japonais, en 2015 !

Le podium de Max Verstappen représente le meilleur résultat pour Honda depuis celui de Rubens Barrichello en 2008, à Silverstone.

C’est la 10e arrivée consécutive dans les points de Max Verstappen, son record personnel.

C’est la première fois qu’un pilote hors Mercedes ou Ferrari apparaît sur le podium de Melbourne, depuis Kevin Magnussen et Jenson Button en 2014 (pour McLaren).

Pour la première fois depuis 2015, Sebastian Vettel n’a pas fini dans le top 3 en Australie.

Une seule seconde séparait le premier de la Q1, Charles Leclerc, du 18e, Carlos Sainz. Les écarts entre écuries de pointe et milieu de grille se sont ainsi considérablement resserrés.

A Melbourne, l’écart, en termes de pourcentage (103,145 %), entre la pole et le premier éliminé en Q1, est en réalité le plus faible observé depuis 2010 (102,603 % alors). En 2012, saison très disputée, l’écart était en effet de 103,340 %. La saison 2015 fut celle des plus grandes disparités (105,150 %).

Pour la première fois depuis Monaco 2018 (Max Verstappen n’avait pu participer aux qualifications, après avoir tapé en EL3), une Red Bull a été éliminée en Q1… celle, malheureusement, de Pierre Gasly.

Charles Leclerc a signé son meilleur résultat en F1 avec cette cinquième place (il avait fini 6e l’an dernier à Bakou). Nul doute qu’il améliorera encore sa marque cette année…

Lando Norris est parti de la 8e place dimanche. Pour McLaren, c’est la meilleure qualification en Australie depuis 2014, et le premier passage en Q3 à Melbourne également depuis 2014.

La 8e place de Lando Norris constitue le meilleur résultat pour la première course d’un rookie depuis la 7e place de Carlos Sainz à Melbourne, il y a quatre ans, sur une Toro Rosso.

Daniil Kvyat a marqué le point de la 10e place pour son retour chez Toro Rosso. Il a marqué à chaque fois à Melbourne quand il pilotait avec Toro Rosso… mais dans aucun lors de ses deux Grand Prix à Melbourne quand il était dans une Red Bull. Vous avez dit paradoxal…

Robert Kubica a disputé son premier Grand Prix depuis 3045 jours… Mais il ne s’agit pas d’un record absolu : Jan Lammers avait attendu 3767 jours consécutifs entre 1982 et 1992.

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