Les règles de Superlicence pour la F1 sont assouplies
Les pilotes ne seront pas pénalisés par la difficile année 2020
Comme attendu au cœur d’une année compliquée par la pandémie de Covid-19, la FIA a assoupli les conditions d’obtention de la Superlicence, qui avaient été ajoutées au règlement en 2016.
Au lieu de 40 points comme c’était le cas avant, les pilotes n’auront besoin d’avoir que 30 points de Superlicence pour décrocher le droit de piloter en F1. La FIA pourra les juger comme qualifiables à la licence "du fait de circonstances hors de leur contrôle ou de raisons de force majeur".
Ainsi, les pilotes du top 4 de la Formule 2 seront automatiquement aptes à aller en F1 l’an prochain, et cela facilitera la vie de pilotes comme Yuki Tsunoda, que Helmut Marko veut envoyer chez AlphaTauri s’il décroche sa Superlicence, ou Nikita Mazepin, pressenti chez Haas F1.
La FIA a aussi révélé que pour ne pas impacter les pilotes avec les problèmes liés à la pandémie, elle pourra juger le nombre de points acquis par ces derniers sur les quatre années précédant la demande, en ne retenant que les trois meilleures.
"Si la période calendaire de trois ans précédant l’application devait inclure l’année 2020, la FIA considérera le plus grand nombre de points acquis pendant trois des quatre années calendaires précédant l’année de demande" note le règlement mis à jour.
Enfin, un ajustement permet aussi aux pilotes de conserver leur Superlicence déjà acquise en pilotant le vendredi matin en essais libres. Les pilotes en bénéficiant seront ceux ayant "eu leur Superlicence et, avant la demande, ayant au moins parcouru 100 km en essais libres de F1 dans les trois années précédentes."
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