Les qualifications ‘masquent’ les faiblesses structurelles de la Ferrari selon Vettel

Une affaire de pneus frais notamment

Par Alexandre C.

31 octobre 2019 - 21:15
Les qualifications ‘masquent' (...)

Six poles d’affilée pour Ferrari, mais seulement trois victoires, à Spa, Monza et Singapour : n’y aurait-il pas un vrai problème au niveau du rythme de course ou de la stratégie chez Ferrari ? Comment expliquer autant d’occasions gâchées entre le samedi et le dimanche ?

Interrogé à ce sujet dans le paddock d’Austin, Sebastian Vettel a tenu à souligner que la vérité du samedi pouvait ne pas être celle du dimanche pour son équipe ; non pas en raison d’erreurs stratégiques ou de pilotage, mais tout simplement parce que le rythme sur un tour est flatteur pour la SF90.

« Sur le plan du rythme de course, c’est assez clair. En qualifications, nous sommes en bonne position. Bien sûr au Mexique, Max était en pole, mais nous étions plus ou moins dans la lutte pour la première ligne. »

« En course, nous reculons un peu, et nous ne pouvons confirmer ce rythme solide sur un tour, que nous signons avec des pneus frais. Car en course, il y a bien, bien plus de tours. »

« Il y a toujours du travail à faire pour régler ces problèmes que nous avons rencontrés tout au long de l’année. Nous avons réduit l’écart, mais en course, il y a toujours un écart. »

« Avons-nous totalement réduit l’écart ? Je ne pense pas. En qualifications, nous sommes très forts, et les pneus frais nous permettent aussi de masquer certains de nos faiblesses. Alors qu’en course, nous n’avons pas de nouveaux pneus à chaque tour… Et nous reculons un peu. Je crois toujours que Mercedes est la référence en course. parfois, ils sont un peu plus rapides et si vous êtes rapide, au bout du compte, vous trouverez un moyen, que ce soit avec une ou deux voitures, sur la piste ou par la stratégie, de passer devant, c’est ainsi. »

Course après course, Sebastian Vettel a ainsi fait le point sur les raisons qui avaient empêché Ferrari de concrétiser, le dimanche, des qualifications réussies.

« A Sotchi, j’ai eu une défaillance sur ma voiture, autrement, ç’aurait été un doublé. Au Japon, nous n’avions pas le rythme et quand c’est le cas, alors, vous êtes battus d’une manière ou d’une autre. C’était peut-être la même chose à Mexico. Nous sommes déjà revenus sur notre stratégie, inutile de revenir dessus. »

« Mais je vois le verre à moitié plein. Nous sommes dans une position bien plus solide que lors des précédentes courses. »

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