Les pneus vont plus glisser et s’user au Mexique avec l’altitude

L’appui aérodynamique sera faible dans tous les cas

Par Alexandre C.

2 novembre 2021 - 07:42
Les pneus vont plus glisser et (...)

Pour le retour de la F1 au Mexique, après deux années d’absence, Pirelli n’a pas fait dans l’originalité : la sélection, C2, C3, C4, est la même qu’en 2019 (celle de 2018 était un cran plus tendre, car le choix du C5 s’était révélé beaucoup trop agressif).

Il s’agit aussi de la même sélection intermédiaire vue à Austin… et ce même si les défis du Mexique ne sont pas ceux du Texas. En effet l’asphalte du circuit mexicain est beaucoup moins abrasif et doux avec les pneus. Avec notamment le premier gros freinage après la longue ligne droite initiale, le freinage et la motricité sont plus mis en avant.

Mais c’est surtout l’altitude de 2285 mètres qui va influencer le comportement des pneus. Puisque la densité de l’air est très faible, même avec un gros niveau d’appui aérodynamique, les voitures peuvent plus glisser, ce qui use donc plus les pneus.

En 2019, les trois premiers pilotes avaient utilisé une stratégie à un arrêt, médiums-durs ; Charles Leclerc, 4e, avait fait lui deux arrêts aux stands avec deux relais en médiums. Le tendre C4 avait souffert de graining et ne s’était pas révélé très adapté.

L’évolution du circuit devrait être importante puisque la piste n’a pas vraiment été utilisée depuis deux ans.

Mario Isola résume ainsi les défis techniques du week-end : « L’altitude élevée en particulier, ainsi que le tracé du circuit lui-même, présentent toujours un certain nombre de défis intéressants et de surprises au Mexique, c’est donc souvent une course imprévisible avec une grande variété d’options stratégiques. La dernière fois, le médium et le dur ont été les principaux pneus sur lesquels les équipes se sont concentrées pendant la course : selon la quantité de niveau de graining et de glisse observée sur le tendre, cela pourrait être le cas cette année encore. Il sera donc essentiel de comprendre l’écart de performance entre le soft et le medium pour les qualifications. »

« Le Mexique est un circuit historique et passionnant, donc après une absence de deux ans, nous sommes ravis d’y retourner. La course se déroule à peu près à la même période de l’année qu’il y a deux saisons et la piste n’a pas subi de modifications importantes depuis lors, à l’exception d’un petit resurfaçage avant la course. »

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