Les pilotes Red Bull étaient satisfaits des pneus mediums en fin de course
Un choix que Pérez referait sans problème
Max Verstappen explique la raison qui a poussé Red Bull à passer les gommes mediums pour le dernier relais après l’accident de Mick Schumacher. Il révèle que les pneus durs n’avaient pas donné pleinement satisfaction lors des tours précédant le drapeau rouge.
"J’avais un peu plus d’adhérence car nous avions déjà fait quelques tours avec les pneus durs, mais ils étaient un peu froids. Finalement, ça n’a pas vraiment eu d’importance, parce que c’était un départ lancé" note le Néerlandais.
"Ca aurait fait la différence avec un départ arrêté mais de toute façon, ça n’aurait pas été juste que ce soit un départ arrêté, car le côté gauche était encore assez humide. Et c’est pourquoi c’était une bonne idée de faire un départ lancé."
Un risque qui paie en chaussant les mediums
Verstappen admet toutefois qu’il a craint de ne pas pouvoir aller au bout de la course avec ses gommes mediums : "Mais oui, quand j’ai vu mes mediums sur la voiture, j’ai pensé ’ça va être assez délicat jusqu’à la fin’."
"Mais heureusement, je sentais que j’avais encore des pneus corrects jusqu’à la fin. Evidemment, ils n’étaient pas dans leur meilleure forme, mais ils allaient bien. Mais bien sûr, quand vous suivez une voiture de près, vous commencez à les user davantage."
Sergio Pérez, de son côté, valide aussi cette décision, bien qu’il ait connu des derniers tours très difficiles sous la pression de Carlos Sainz. Le type de départ n’est pas entré en compte, mais Red Bull avait prévu que la fin de course ne serait pas trop longue pour les mediums.
"A ce moment-là, comme Max l’a dit, il était clair que nous allions faire un départ lancé. Nous pensions que la course allait être relativement courte, mais il y avait quand même beaucoup de tours. Si c’était à refaire, je ne pense pas que nous choisirions des pneus différents" note Pérez.
Une hésitation à ne pas chausser les intermédiaires
Le Mexicain reconnaît avoir pensé passer directement des pneus pluie aux slicks, comme Carlos Sainz : "C’est sûr. Quand j’étais en intermédiaires, je pensais qu’on avait merdé parce que la piste était plutôt sèche, et j’avais l’impression que c’était juste une question de tours avant de devoir passer les slicks."
"A ce moment-là, c’était juste le passage entre les inters qui était un peu plus rapide, mais grâce à la mise en température des pneus slicks, c’est là que nous avons pu faire la différence avec Carlos quand il s’est arrêté pour chausser ce pneu."
"Nous avons pu avoir un tour très rapide, j’ai attaqué très fort et oui, le pneu était là et la piste était sèche pour les slicks. Cela dit, les premiers tours ont été assez difficiles parce que, surtout avec le pneu dur, la mise en température a été un peu délicate. Vous ne mettez pas beaucoup d’énergie dans les pneus à Monaco."
"On est heureux d’avoir atteint l’arrivée, on peut toujours faire une erreur. Je discutais avec Max, il y a eu beaucoup de fois où Carlos a touché la barrière au virage 15. J’en étais très proche, comme Max, donc nous avons tous eu des frayeurs, où la course aurait pu se terminer."
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