Les pilotes font confiance à la FIA face au typhon Hagibis
Il va falloir jouer la sécurité mais disputer le week-end
Le typhon Hagibis continue sa route vers le Japon et devrait bien frapper Tokyo et Suzuka samedi. Celui qui est devenu un ouragan, c’est-à-dire un typhon de Catégorie 5, devrait donc perturber le programme du Grand Prix du Japon.
En conférence de presse, les pilotes ont été interrogés quant à la possibilité de voir le programme du week-end chamboulé par l’arrivée du typhon, et l’annulation pure et simple du samedi, comme nous vous le rapportions dans une précédente info. Toutefois, ils sont globalement confiants envers la FIA.
"Je pense qu’on a vu, dans les années précédentes, qu’il n’y a pas besoin de beaucoup de pluie pour que ça soit dangereux" rappelle Nico Hülkenberg. "Surtout quand vous ajoutez du vent. Je pense que ça peut être piégeux."
"On peut évidemment beaucoup en débattre et en discuter, mais je pense que l’on devra simplement voir ce qui nous touche et à quel point c’est rude, ou non, pour prendre la bonne décision. Il y a beaucoup de fans ici."
L’objectif est de faire plaisir aux fans, mais il faut raison garder : "On veut courir, on veut qu’ils nous voient piloter. Je pense qu’il faudra faire en sorte que ce week-end se déroule, mais nous serons à la merci de la météo."
Max Verstappen, de son côté, plaisante à ce sujet : "J’ai mon bateau qui est prêt si besoin", a-t-il déclaré, avant de répondre sur son envie de voir les pilotes consultés : "Je pense, mais ce sera très clair, si c’est possible ou non. Pour l’instant, ça semble peu probable pour samedi mais dimanche semble correct. On verra."
De son côté, Charles Leclerc pense lui aussi que la journée du samedi semble compromise, mais préfère attendre de voir la décision de la FIA : "Comme l’a dit Max, si le typhon vient ici, il n’y a aucune chance que nous pilotions."
"Mais de mes expériences précédentes, et je ne suis là que depuis un an et demi, on a toujours eu des conditions sûres. Donc oui, ils ont toujours demandé ce qu’on pensait de la piste une fois qu’on est dans la voiture."
Carlos Sainz rejoint ses deux rivaux et fait une confiance totale à la FIA et au directeur de course, Michael Masi : "J’ai une confiance totale en Michael et en son équipe quant au fait que nous courrons dans des conditions sûres si nous courons."
"Hockenheim est un bon exemple. Durant les cinq premiers tours, c’était clairement détrempé, et tant que les pilotes dans le peloton n’ont pas dit que c’était assez sûr, il n’y a pas eu de drapeau vert."
George Russell juge les flaques d’eau comme le véritable danger, ainsi que l’aquaplaning qui en résulte : "Comme les gars l’ont dit, la situation à venir samedi est plutôt claire. Je pense que l’on peut gérer une bonne quantité d’eau. Ce ne sont que l’eau stagnante et l’aquaplaning qui peuvent être la plus grosse limite pour nous. Comme Carlos l’a dit, je suis sûr qu’ils prendront la bonne décision."
Puisque les qualifications ne seront pas anticipées au vendredi, il est probable de les voir arriver le dimanche matin. Une solution alternative qui ne pose pas de problème à Max Verstappen, qui a déjà vécu cela dans sa jeune carrière.
"On a plus de temps libre le samedi et on se lève un peu plus tôt le dimanche. Je veux dire, on l’a déjà fait avant. De mon point de vue, je l’ai vécu une fois avant, je crois à Austin en 2015. C’est comme ça, ça ne me pose pas trop problème."
Une possibilité qui pousse même Carlos Sainz à trouver un avantage : "On pourra davantage jouer à FIFA !"
"Je l’ai amené ici, donc si tu veux qu’on se fasse un match samedi" a ensuite proposé Verstappen, ce à quoi l’Espagnol a répondu par la positive, avant que le pilote Red Bull n’ajoute "si tu es prêt à perdre".
Une affirmation à laquelle Sainz a répondu : "On verra". A défaut de voir du roulage en piste ce samedi, l’esprit de compétition pourrait bien se tourner vers les terrains de foot virtuels entre certains pilotes, en attendant une potentielle journée du dimanche où se disputeraient les qualifications et la course.
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