Les Grands Prix sur deux jours vont-ils permettre plus de triple-headers en F1 ?

C’est l’avis de Günther Steiner

Par Alexandre C.

30 octobre 2020 - 14:54
Les Grands Prix sur deux jours (...)

Alors que la F1 prévoit toujours, si la situation le permet, un calendrier à 23 courses l’an prochain, la pression sur les petites étquipes pourrait augmenter de manière folle. Pour la contrer, il serait possible, comme à Imola ce week-end, d’organiser des Grands Prix sur deux jours.

Des Grands Prix moins longs, pour un calendrier plus long : l’équation pourrait-elle être résolue ainsi ?

Günther Steiner, qui a longtemps averti du risque de rupture des petites équipes, estime que c’est une piste à explorer pour l’avenir.

« Il n’a pas été question de formats de Grands Prix [lors de la réunion de la Commission F1 de lundi] mais je pense qu’il y aura, comme nous le faisons ici, un format de deux jours pour voir comment cela fonctionne. »

« Cela pourrait être intégré au résultat final si nous nous mettons d’accord, nous pourrions appliquer ce format - s’il fonctionne - à certaines courses l’année prochaine, par exemple s’il y a des triples headers. »

« Je ne connais pas tous les contrats conclus avec les promoteurs locaux avec la FOM, donc il n’est peut-être pas bon pour moi de dire ce qu’ils peuvent et ne peuvent pas faire, mais je pense que nous devons juste essayer d’être créatifs et d’appliquer ce que nous apprenons. »

« Si nous apprenons ce week-end que ce format de deux jours fonctionne bien, pourquoi ne l’appliquerions-nous pas si c’est légalement possible avec les contrats ? »

De toute manière, cette question ne serait-elle pas plutôt pour le moyen terme ? Car le calendrier provisoire qui circulerait serait hors-sol, en prévoyant 23 Grands Prix sans tenir compte de la deuxième vague de coronavirus...

Mais Günther Steiner comprend la méthode de Liberty Media.

« Si vous commencez par des compromis, vous n’arriverez jamais à rien. La F1 travaille assidûment pour avoir un calendrier de courses complet et si quelques uns abandonnent, ce n’est jamais bon, mais ce n’est pas aussi mauvais. Si vous attendez que tout soit sûr à 100 % avec cette pandémie, vous ne le serez jamais jusqu’à ce qu’elle soit terminée et cela pourrait prendre des années. »

« Mais nous allons devenir plus intelligents en ce qui concerne la façon de travailler avec elle et peut-être qu’il existera un vaccin. Il y a beaucoup de possibilités auxquelles je ne peux pas répondre, mais je pense que c’est la bonne approche. Il faut faire preuve d’ouverture, comme si c’était normal, puis revenir en arrière plutôt que de construire lentement. »

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