Les F1 2022 sont plus faciles à piloter grâce à aux appuis aérodynamiques bruts selon McLaren F1
James Key espère ne plus faire face aux problèmes de 2021
Alors que les nouvelles monoplaces de Formule 1 sont plus lourdes et plus rigides que leurs devancières, le directeur technique de McLaren James Key s’attend à ce qu’elles soient en réalité plus facile à piloter qu’avant grâce aux appuis aérodynamiques bruts.
L’ingénieur britannique estime en effet qu’avec le retour de F1 à effet de sol et à l’aérodynamique simplifiée, il sera plus aisé de trouver davantage de stabilité.
"Attendons de voir ce qu’il se passera à Bahreïn qui est une piste différente (de celle de Barcelone), mais jusqu’ici nous n’avons pas rencontré de problème majeur. Tout semble fonctionner comme prévu," a déclaré Key.
"Nous savons que nous devons encore faire des progrès dans certains domaines, mais dans l’ensemble la voiture a été plus facile à piloter jusqu’à maintenant."
"Lorsque nous regardons comment nous générons de l’appui, nous voyons que nous avons des surfaces de force brute massives, un énorme aileron avant, un plancher massif et très puissant, et beaucoup moins de complexité dans l’ensemble."
"Avec de tels appuis aérodynamiques bruts comparés à l’aérodynamique raffinée que nous avions l’année dernière, vous obtenez davantage de stabilité. Dans l’ensemble, nous avons fait un pas en avant mais il nous reste encore beaucoup à faire."
Une monoplace meilleure en tous points ?
L’année dernière, la McLaren brillait sur des tracés comprenant des virages rapides mais peinait davantage dans les virages lents ou à moyenne vitesse.
James Key espère ainsi que la nouvelle MCL36 sera plus performante que sa devancière dans tous les domaines.
"Nous étions conscients de nos faiblesses," poursuit Key.
"Nous étions très performants sur des circuits qui convenaient à notre monoplace tandis que nos faiblesses étaient évidentes sur d’autres."
"Nous pouvions voir sur les données quelles étaient nos forces et faiblesses, mais ces voitures étaient si complexes, en particulier au niveau de l’aérodynamique est des réglages, qu’il n’y a pas eu de miracle."
"Les nouvelles voitures nous offrent une belle opportunité pour ne pas retrouver les mêmes aspects négatifs."
"Il y aura encore des phénomènes similaires liés à l’aérodynamique et la sensibilité des pneumatiques, mais ils seront différents malgré tout car ces voitures nécessitent d’être développées différemment."
"Il se pourrait donc que nous n’ayons aucun problème similaire à ceux de 2021. A la place, nous en aurons des nouveaux. La marsouinage en est un très bon exemple."
"Il y a tout de même des points communs. La voiture est toujours une McLaren mais n’est pas aussi extrême qu’avant."
"Nous avons encore beaucoup de chemin à faire. Nous voyons que les forces et les faiblesses commencent à émerger et nous essayons de travailler sur nos faiblesses. Mais je m’attends à ce qu’elles soient similaires pour toutes les équipes."
Un marsouinage limité sur la MCL36
Si McLaren a donc souffert de marsouinage comme tout le monde, c’était à priori bien moins problématique pour l’écurie anglaise que pour certaines de ses concurrentes selon Key.
"Nous l’avons expérimenté quelque peu. Nous avons constaté sur la majorité des voitures la présence de ce phénomène provoqué par l’effet de sol."
"Vous obtenez ce genre d’oscillation lorsque vous passez sur une bosse et cela provoque cette instabilité. C’est un facteur sur ces nouvelles voitures."
"C’est un élément possible à corriger via les réglages de la voiture. Nous avons fait plusieurs tests pour procéder à des ajustements."
"Ca n’a pas été un sujet de préoccupation pour nous jusqu’ici. Je ne dis pas que ça ne pourrait pas devenir le cas bien sûr, mais ce n’est pas une source d’inquiétude majeure pour nos pilotes."
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