Les essais d’Alonso ne sont pas le signe d’un retour en F1

Fernando Alonso reprendra le volant d’une monoplace de Formule 1 la semaine prochaine, durant les essais privés qui se dérouleront à Bahreïn mardi et mercredi. Il roulera pour les essais Pirelli et pourra également jauger la nouvelle monoplace de l’équipe britannique, par rapport à sa devancière qu’il pilotait en 2018.

"Comme je l’ai dit l’an dernier à Barcelone, mon idée n’est pas de revenir" assure-t-il. "Quand j’ai dit ’au revoir’ l’an dernier, c’était parce que ce chapitre était déjà bien complet et que j’avais réalisé en F1 plus que je ne l’avais rêvé. J’ai eu de grosses opportunités hors de la F1 pour faire des choses sans précédent, c’est pour ça que j’ai pris cette décision."

Il assure donc ne pas viser un retour, mais ne l’écarte pas définitivement : "Faire mon retour n’est pas le plan, mais si quelque chose se passait et qu’une belle opportunité se présentait, j’y réfléchirais. Je ne ferme pas la porte à 100 % à quoi que ce soit pour l’avenir."

Entre WEC, IndyCar et des essais avec le Toyota Hilux du Dakar, Alonso ne s’ennuie pas, ce qui lui permet de ne pas trop penser à la Formule 1 : "Honnêtement, la F1 ne me manque pas trop puisque je suis bien occupé. Peut-être que ce serait différent si je prenais le temps de me détendre à la maison, mais j’ai fait des essais et préparé plusieurs choses, donc je n’ai pas le temps d’avoir des regrets."

Mais Alonso assure que pour McLaren, c’est surtout l’occasion de ne pas solliciter ses titulaires pour un programme qui n’est pas primordial : "Je pense que l’équipe a décidé que c’était le meilleur moment et qu’il ne fallait pas prendre du temps aux pilotes titulaires pour développer l’équipe."

"Avec Pirelli, il s’agit plutôt de tester les pneus et peut-être avoir une idée de ce que la voiture vaut cette année, et être impliqué par rapport à l’année dernière et sur le développement de la voiture est utile pour l’équipe, donc j’espère que ce seront des essais productifs."