Les espoirs de F1 pour la Thaïlande mis à mal par les troubles politiques
Le Premier ministre a dû démissionner
Les espoirs de voir la Thaïlande devenir l’une des prochaines destinations de la Formule 1 semblent avoir pris un coup.
En avril, alors que des rumeurs circulaient sur une éventuelle course urbaine à Bangkok, le PDG de la F1, Stefano Domenicali, s’est rendu dans ce pays d’Asie du Sud-Est pour rencontrer le Premier ministre Srettha Thavisin.
Thavisin était alors à Imola pour de nouvelles discussions avec des responsables de la Formule 1, où il a déclaré que "sa politique est de placer la Thaïlande sur le radar mondial pour les événements et activités internationaux".
La visite du Premier ministre a rendu très nerveux le patron de l’ACI, Angelo Sticchi Damiani, qui représente à la fois Imola et Monza.
"Nous sommes dans un contexte où tout change rapidement," avait-il déclaré, craignant que l’une des deux courses italiennes ne soit la victime d’un accord avec la Thaïlande. "Le Premier ministre d’un pays asiatique qui veut la F1 était présent à Imola."
Mais la situation a désormais changé. Il y a quelques jours à peine, Thavisin a été contraint par la Cour constitutionnelle thaïlandaise de démissionner, car il avait nommé un ministre reconnu coupable de corruption.
Selon le champion du monde 1997 Jacques Villeneuve, l’échec potentiel de la candidature thaïlandaise à la F1 n’est pas une catastrophe, car il pense qu’une autre région du monde mérite davantage un Grand Prix.
"La F1 est mondiale, plus que jamais, et l’Afrique est un continent qui manque. Il semble donc logique qu’il y ait une volonté d’aller en Afrique. Honnêtement, la prochaine destination de la F1 est aussi une question très politique."
Calendrier - circuits F1
L’un des financiers derrière le retour d’un GP d’Afrique de F1 se dévoile
On a lu : Le livre d’or de la Formule 1 2024
Sainz voudrait ’20 courses dont six à huit en Europe’ chaque saison
Après Zandvoort, Dromo se concentre sur la F1 à Madrid
+ sur Calendrier - circuits F1