Les directeurs d’équipes défendent le GP d’Arabie Saoudite
La F1 peut apporter du positif dans le pays
L’annonce de l’arrivée d’un Grand Prix d’Arabie Saoudite dès 2021 a provoqué quelques critiques envers la F1. Amnesty International est monté au créneau pour critiquer le choix d’aller dans un pays où le respect des droits de l’homme est parfois bafoué, mais les directeurs d’équipe se veulent pragmatiques.
"Le sport devrait unir les gens et contribuer à changer le monde pour le mieux" note Toto Wolff, directeur de Mercedes. "Il y a un an, je suis allé à Riyad pour la course de Formule E et j’ai été agréablement surpris par ce que j’ai vu."
"Je ne peux que juger de mes propres yeux mais j’ai vu un week-end génial sans aucun signe d’inégalité, il y avait des femmes et des hommes profitant ensemble du spectacle."
"En tant que visiteur, on ne sait jamais comment les choses se passent. Mais de ce que j’ai vu personnellement, c’est évidemment le seul commentaire que je peux faire parce que je l’ai vu, c’était un grand événement sans aucune ségrégation."
"Il faut toujours commencer quelque part et je pense que la Formule E a été la première étape. Maintenant nous devons continuer à essayer de contribuer à changer le monde progressivement pour le mieux."
Pour Mattia Binotto, le directeur de Ferrari, le sport apporte un élément positif, et ça ne fera pas exception en Arabie Saoudite : "Je pense que le sport, où qu’il soit, quoi qu’il soit, je pense qu’il est toujours positif. Je pense que le sport véhicule un message positif, toujours."
"Le sport peut apporter de la positivité. Je pense donc que c’est comme ça qu’il faut le voir. Je pense que nous devrions simplement comprendre que nous pouvons être un vecteur de positivité et que c’est important."
En revanche, Christian Horner estime que ce problème concerne les organisateurs et la F1 elle-même, plus que les équipes, qui ne font que se rendre où le calendrier les mène : "Lorsque nous nous inscrivons à un championnat du monde, nous ne dictons pas le calendrier, mais nous nous engageons à participer à toutes les courses."
"Nous faisons confiance au détenteur des droits commerciaux, qui est aussi l’autorité directrice de la F1, pour faire les recherches nécessaires et prendre les décisions qui soientt bonnes pour les intérêts du sport. Nous ne sommes pas une organisation politique. Le sport ne devrait jamais être considéré comme politique."
"C’est pourquoi nous leur faisons confiance pour prendre ces décisions, et que ce soient les bonnes décisions. Quel que soit l’endroit où ils choisissent de faire des courses, du moment où l’on participe à ce championnat, nous nous y rendrons et ferons de notre mieux pour y être aussi performants que possible."
La F1 elle-même s’est défendue d’aller à l’encontre de son message positif, renforcé cette année par l’initiative We Race As One : "Pendant des décennies, la Formule 1 a travaillé dur pour être une force positive partout où elle court, y compris en termes de bénéfices économiques, sociaux et culturels."
"Des sports comme la Formule 1 sont particulièrement bien placés pour franchir les frontières et les cultures et rassembler les pays et les communautés afin qu’ils partagent la passion et l’excitation d’une compétition incroyable."
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