Les dépassements sont-ils plus difficiles en F1 ? Les avis divergent
"Cela dépend de votre propre F1" pour Leclerc et Hülkenberg
Après les deux premières courses de la saison, à Bahreïn et en Arabie saoudite, il y a de nouveau des discussions dans le paddock concernant la dérive prise par les F1 à effet de sol par rapport à l’esprit du règlement de 2022.
Selon plusieurs constats, l’effet de l’air "sale" (les turbulences perturbatrices pour les dépassements) redevient un sujet de plus en plus important et suivre une F1 de près est de plus en plus difficile pour beaucoup... mais pas pour tous !
Pour le pilote Mercedes F1 George Russell il est "tout à fait naturel" que cela soit le cas au fur et à mesure que les équipes trouvent de la performance dans les zones grises. Il faut donc s’attendre à ce que suivre et dépasser devienne davantage un défi et ce jusqu’à fin 2025, avant l’arrivée des nouvelles règles.
"J’ai entendu ces plaintes qui montent. Je ne dirais pas que ça devient plus facile. Soit la situation reste la même, soit elle empire légèrement. Mais je pense que c’est tout à fait naturel, car nous nous éloignons tous de plus en plus de la réglementation initiale."
"Les ingénieurs sont toujours plus intelligents que n’importe quel règlement et vous voyez d’ailleurs beaucoup de concepts différents en F1 alors que tout le monde criait au scandale, que les F1 de 2022 seraient toutes les mêmes. Au final, elles sont plus diverses que les monoplaces de fin 2021."
Pour Charles Leclerc, même son de cloche concernant les plaintes... mais le pilote Ferrari a lui constaté des progrès dans ce domaine !
"J’ai entendu ça aussi, comme George. Cependant, de notre côté, cette année est un peu meilleure que l’année dernière. Je ne sais donc pas si cela fait partie des caractéristiques que nous avons améliorées par rapport à l’année dernière, ce qui rendait notre voiture très difficile à piloter. Mais cette année, c’est un peu mieux pour nous pour se suivre. Mais oui, ce n’est peut-être pas la même chose pour George !"
Dans le peloton, Nico Hülkenberg n’a pas non plus d’avis tranché.
"Ouais, c’est à peu près la même chose que Charles. Cela dépend probablement de la voiture."
"Certaines voitures supportent mieux l’air sale que d’autres. Je pense, comme George le dit, que ça ne s’améliore certainement pas en tout cas. Peut-être un peu pire, mais cela dépend aussi."
"Si vous avez un groupe de voitures devant, donc deux ou trois, c’est pire qu’une seule en termes d’air sale. Il y a plusieurs facteurs qui jouent là-dedans."
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