Les décalages stratégiques étaient au cœur des débats hier

Norris se distingue dans le milieu de grille

Par Alexandre C.

8 novembre 2021 - 15:31
Les décalages stratégiques étaient (...)

Même s’il a été marqué par une voiture de sécurité en début d’épreuve, le Grand Prix du Mexique fut plutôt calme stratégiquement pour les leaders ; le top 3 a exécuté la stratégie à un arrêt prévue… mais Lewis Hamilton s’est arrêté trois tours plus tôt que Max Verstappen, et même onze tours plus tôt que Sergio Pérez.

Le décalage stratégique du Mexicain a presque suffi pour rattraper la Mercedes – mais il lui a manqué un ou deux tours.

Seuls deux pilotes partaient en tendres : Yuki Tsunoda en raison de la règle de la Q2, et Esteban Ocon par choix. Ce ne fut pas une grande réussite pour le pilote Alpine. Les températures de piste en particulier, 48 degrés, ne favorisaient pas la tenue de gommes plus tendres avec la surchauffe induite.

Infortunés du premier tour, Valtteri Bottas et Daniel Ricciardo se sont tous deux arrêtés pour chausser des durs très rapidement. Quand la McLaren a logiquement chaussé un deuxième train de médiums, le pilote Mercedes s’est même arrêté trois fois pour jouer et finalement obtenir le point du meilleur tour, en tendres.

Le pneu dur n’était pas si performant, par rapport au pneu médium, qui restait intéressant même après de nombreux tours. Avec Sergio Pérez ou Carlos Sainz, Lando Norris s’en est en particulier servi avec le plus long relais en médiums du plateau, 45 tours, pour obtenir la 10e place alors qu’il partait dans les derniers.

« C’était une course raisonnablement évidente, avec une stratégie à un arrêt pour la majorité des pilotes, les pneus mediums et durs performant très bien dans ces hautes températures de piste » résume Mario Isola.

« Le medium a bien supporté les relais initiaux, montrant une forte performance avec une constance aussi solide, en étant aussi bien aidé par une période de quatre tours de voiture de sécurité au départ. Le pneu dur a montré un bon rythme de course, avec une faible dégradation, ce qui le rendait central dans ces conditions. En conséquence, Max Verstappen a été le premier pilote à battre le meilleur tour de course de 2019 (la dernière fois que le Grand Prix du Mexique a eu lieu) en pneus durs usés, sur une piste encore assez poussiéreuse. »

Pirelli

Recherche

Info Formule 1

Photos

Vidéos