Les changements de fuseaux horaires, une épreuve ‘très difficile’ pour Haas et ses mécanos

Steiner explique les défis des jet lags

Par Alexandre C.

18 septembre 2019 - 14:43
Les changements de fuseaux horaires, (…)

Sur un tracé de Singapour où la finesse du châssis comptera pour beaucoup dans la performance, Haas devrait logiquement s’attendre à un week-end de nouveau inégal ou imprévisible, en lien avec les résultats obtenus ces dernières semaines. La VF-19 hybride, tirant profit de récents correctifs, ne sera d’ailleurs introduite qu’à partir du Grand Prix de Russie.

Günther Steiner, le directeur d’écurie, explique en quoi Singapour proposera un défi unique – et pas seulement parce qu’il s’agit d’une course disputée de nuit.

« Les difficultés de ce circuit sont liées à sa nature, celle d’être une piste où la vitesse moyenne est faible. C’est un peu comme Monaco, c’est un circuit plus lent. Il faut tirer les leçons de ce que vous avez appris sur des pistes similaires, afin de tirer le meilleur de la voiture. »

« Les courses de nuit, en particulier à Singapour, sont très sympathiques. Courir sur un tracé urbain, de nuit, c’est fantastique. Cela ajoute des ingrédients au spectacle. Les emplois du temps décalés permettent aussi à beaucoup de gens autour du monde de regarder la course. »

Durant ce week-end particulier, les pilotes et les écuries restent à l’heure européenne, vivant donc de nuit et dormant le jour. Du même coup, les organismes souffrent moins de la chaleur et de l’humidité.

« C’est un avantage, bien sûr » poursuit Günther Steiner. « Il fait un peu plus froid la nuit, et rester dans le même fuseau horaire aide aussi les gars, parce que bien sûr, il faut déjà gérer tant de jet lags tout au long de l’année. S’ils peuvent dormir de jour, c’est un avantage pour eux. Ce ne devrait pas être aussi difficile qu’à l’époque où la course avait lieu de jour, c’est plus facile maintenant. »

Mais d’ici Abu Dhabi, la F1 va beaucoup voyager et donc arpenter la totalité ou presque des fuseaux horaires différents du monde…

« C’est très difficile » regrette Günther Steiner. « Heureusement, pour moi, j’aurai deux changements de fuseaux en moins grâce aux Grands Prix du Mexique et des États-Unis. Et au Brésil, il y aura peu de changements aussi je pense. Pour l’équipe cependant, voyager hors d’Europe impose beaucoup de changements. Vous approchez de la fin de la saison et c’est comme si tout le monde était un peu en burn out. Nous y sommes parvenus par le passé, nous y parviendrons cette année, et l’an prochain, nous avons hâte de disputer 22 courses. »

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