Leclerc rejette le fait d’être devenu une version 2.0 de lui-même cette année
Le pilote Ferrari explique en quoi il n’a pas soudainement grandi
Charles Leclerc a rejeté les suggestions selon lesquelles il aurait fait un pas en avant personnel substantiel en 2022, estimant que les gains du passé étaient masqués par le niveau moyen de sa Ferrari jusqu’en 2021 inclus.
Leclerc a remporté des victoires et des pole positions au cours de sa première année chez Ferrari en 2019, mais a subi depuis une longue attente. Leclerc y a mis fin avec une victoire lors de la manche d’ouverture de la saison à Bahreïn et a ensuite terminé deuxième juste derrière Max Verstappen en Arabie saoudite.
Cela a incité récemment le pilote d’essai de longue date de Ferrari, Marc Gene, à suggérer que la Formule 1 voyait un "Leclerc 2.0" en 2022 (à lire ici). Cela n’a pas plus au Monégasque comme il s’en explique ce matin à Melbourne !
"Une chose que je n’aime pas, je l’ai vu partout, et je n’aime pas le voir, c’est ’Charles Leclerc 2.0’. Ce n’est pas le cas !"
"Oui, j’ai eu une croissance d’années en années qui est linéaire. L’année dernière… Je n’aime jamais mettre la chance en avant, mais honnêtement, il y a eu deux courses en particulier, Monaco et la Hongrie, où j’ai perdu de nombreux points précieux qui n’étaient pas trop sous mon contrôle, et cela m’a coûte cher au classement à la fin de l’année."
"Et aussi me battre entre la quatrième et la septième position, quand vous êtes très performant, personne ne le remarque, ce qui rend les choses assez délicates."
"Bien sûr, je suis probablement encore meilleur maintenant que je me bats pour des victoires car c’est ce que j’aime faire et c’est formidable d’être de retour à ce niveau, mais dans l’ensemble, je pense que c’est juste une croissance linéaire d’années en années et il n’y a pas un énorme étape par rapport à l’année dernière."
Leclerc a repris un peu l’ascendant sur Sainz en ce début d’année mais il voit son équipier comprendre rapidement le mode d’emploi de la Ferrari F1-75.
"De toute évidence, nous n’en sommes qu’au début avec ces F1 et bien sûr, tous les pilotes ici ont un peu de marge, alors il est difficile de savoir combien de marge chacun a. Je ne sais pas vraiment où je gagne par rapport à lui, je suppose un peu partout, mais nous allons attendre et voir."
"Carlos est un pilote très fort et ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne se sente à l’aise avec cette voiture, je pense."
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