Leclerc raconte sa journée au volant de la Ferrari F2003-GA de Schumacher
Et le plaisir de piloter une F1 datant d’il y a 20 ans
Charles Leclerc est revenu sur l’expérience qu’il a eue à Abu Dhabi au début du mois de février, lorsqu’il a roulé au volant de la Ferrari F2003-GA, championne du monde avec Michael Schumacher il y a 20 ans. Il raconte une journée exceptionnelle sur le circuit Yas Marina.
"C’était vraiment incroyable. Tout d’abord, je dois remercier mon ami Thomas Flow pour cette opportunité, car c’est sa voiture qu’il a achetée il y a quelques mois" a déclaré Leclerc. "Nous sommes allés à Abu Dhabi et c’était comme une journée de karting avec des voitures de Formule 1."
"Il avait sa voiture de 2017 et sa voiture de 2003 et nous sommes passés d’une voiture à l’autre quand nous le voulions. Et nous avons fait ça pendant tout l’après-midi, ce qui était incroyable. La voiture de 2003 est très, très spéciale. D’un autre côté, cela me montre aussi combien de progrès il y a eu entre 2003 et maintenant en termes d’appui."
"L’appui aéro que nous avons dans la voiture d’aujourd’hui est absolument incroyable et je pense qu’il est très difficile de comprendre combien de progrès ont été faits de 2003 à aujourd’hui. Cela dit, le poids de la voiture de 2003 est très agréable à conduire dans les virages à basse vitesse."
Une différence de poids qui se "remarque beaucoup"
Le Monégasque a notamment remarqué la différence de poids par rapport aux monoplaces de F1 actuelles : "Oui. Oui, vous le remarquez beaucoup. A quel point la voiture est agile, à quel point on peut jouer avec l’arrière de la voiture."
"C’est très amusant de conduire les voitures d’aujourd’hui, mais une fois que vous perdez l’arrière, vous devez être fou pour ça pour trouver ça amusant. Mais oui, avec la voiture de 2003, quand vous perdez l’arrière, c’est beaucoup plus agréable à contrôler. C’est un peu plus facile à contrôler, mais toujours de manière amusante."
Il confirme avoir attaqué avec cette voiture, mais avoir tout de même fait attention à ne pas la détériorer : "J’ai poussé assez fort. Pas trop fort parce que ce n’était pas ma voiture, et c’est la 2003 de Michael. Donc j’ai beaucoup de respect pour ça."
"J’avais cela en tête, mais j’ai quand même apprécié. J’ai fait pas mal de tours avec elle, dans l’après-midi. Donc, je pouvais la pousser. Et comme je l’ai dit, c’est amusant d’avoir un peu de survirage avec cette voiture. Donc j’essayais de le créer, pour avoir plus de plaisir."
Des performances "assez similaires" à une F1 de 2017
Difficile pour le vice-champion du monde en titre d’établir une comparaison en matière de chronos : "Nous avons dû utiliser des pneus de démonstration Pirelli, donc ce n’était pas exactement les mêmes pneus qu’à l’époque."
"Mais je peux vous dire que les voitures 2017 et 2003, qui étaient les deux voitures que nous avons pilotées ces jours-ci, avaient un temps au tour assez similaire mais réalisé de manière très différente."
"La 2017 était extrêmement rapide dans les virages à haute vitesse, perdant du temps à basse vitesse et inversement. La 2003 était très rapide dans les virages à basse vitesse et perdait beaucoup de temps à haute vitesse."
What a day. ❤️ pic.twitter.com/zAqU3foNkl
— Charles Leclerc (@Charles_Leclerc) February 6, 2023
Ferrari
Leclerc : ’Pas encore de réponse’ à la lettre des pilotes de F1 à la FIA
Hamilton a-t-il décidé de rejoindre Ferrari ’dans un contexte de frustration’ ?
Las Vegas semble ’à première vue facile’ mais est ’très difficile’
Ferrari va introduire un nouvel aileron avant à Las Vegas
+ sur Ferrari