Leclerc pense avoir prouvé son potentiel cette saison
Il laisse à Ferrari la décision de son statut pour 2020
Charles Leclerc pense avoir suffisamment démontré son niveau à Ferrari cette année, même s’il ne veut pas s’exprimer en lieu et place de son directeur d’équipe. Le Monégasque pense avoir accompli les objectifs qui étaient fixés cette année.
"Je pense que Mattia [Binotto, directeur de Ferrari] est surement plus à même de répondre pour savoir si ça a changé ou non" déclare Leclerc. "Mais de mon côté, je suis satisfait de mes performances."
"Le principal objectif était de progresser cette saison, j’ai pris ce défi comme une énorme opportunité, avec le fait d’être aux côtés de Seb et d’apprendre de lui, et je pense que j’ai atteint la plupart de mes objectifs. Je suis heureux de la manière dont j’ai grandi cette année, il y a encore beaucoup à apprendre mais je suis satisfait de cette première saison."
Leclerc insiste sur le fait qu’il laisse les dirigeants de Ferrari décider si ses performances pousseront la Scuderia à lui accorder un statut égal à Vettel : "Je ne suis pas celui qui prend la décision pour la saison prochaine. Mais une chose est sûre, c’est que j’ai bien travaillé cette saison, j’ai progressé."
"J’ai parfaitement compris la situation, comme je l’expliquais en début de saison. Je pense avoir été rapide lors de certaines courses et avoir montré ce dont je suis capable, mais je laisse Mattia et le management décider."
Les tentatives de Ferrari de contrôler le début du Grand Prix de Russie ont eu des conséquences négatives sur les consignes émises ensuite aux pilotes. Leclerc reconnait que l’équipe n’avait pas encore abordé ce qu’il faudrait faire pour le premier tour au Mexique, puisqu’il y a aussi une longue ligne droite à parcourir.
"Tout d’abord, je pense que nous devons occuper une bonne position en qualifications, puis nous verrons comment cela se passera. Mais nous n’en avons pas encore discuté. Nous allons faire ce que l’équipe demande, alors si elle nous demande de faire ceci ou cela alors ce sera fait."
"C’est vrai qu’il y a une longue ligne droite jusqu’au 1er virage. Comme à Sotchi... alors je ne sais pas si la pole est la meilleure chose à avoir ici, mais nous allons tout donner pour cela et nous verrons ensuite."
Ferrari est actuellement la cible de demandes de clarifications du côté de la FIA concernant son V6. N’est-ce pas déstabilisant ?
"Toute équipe qui connait une bonne période... tout le monde cherche à déstabiliser ça. Mais cela ne va pas arriver. Je pense que nous sommes très confiants en interne quant à ce que nous faisons et il n’y aura pas de problème, rien pour nous impacter."
Par ailleurs, le Monégasque est revenu sur sa pénalité au Japon, infligée après la course, lorsqu’il a forcé Max Verstappen à aller hors piste au départ. Il n’avait pas pu s’exprimer à ce sujet avant aujourd’hui.
"En fait, je m’y attendais. Quand je suis arrivé chez les commissaires et que j’ai vu les images, il était évident qu’il aurait été difficile d’échapper à une pénalité. Je n’y ai pas pensé pendant la course par contre."
"En fait j’ai vu Max juste avant qu’on aille voir la FIA. Il savait que j’avais fait une erreur et cela arrive."
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