Leclerc, Norris, Verstappen : Sainz n’a peur de personne
Il a haussé son niveau de jeu en arrivant chez Ferrari
Après Max Verstappen (à gauche sur la photo) et Lando Norris, Carlos Sainz (au centre) affronte un autre jeune pilote chez Ferrari en la personne de Charles Leclerc (à droite). L’Espagnol explique qu’il a haussé son niveau cette année et qu’il affronte le Monégasque avec le même état d’esprit que face à ses anciens équipiers, sans peur.
"Nous sommes très proches et nous nous poussons mutuellement à améliorer nos temps au tour dès la première séance d’essais" note Sainz. "Je sais à quel point Charles est fort, ce qui a élevé mon propre niveau car je veux le battre."
"Peu importe contre qui j’ai roulé jusqu’à présent, que ce soit Max, Nico, Lando ou Charles, je n’ai jamais eu l’impression d’être plus lent qu’eux ou de ne pas pouvoir faire quelque chose qu’ils pouvaient faire."
’’J’ai battu tout le monde et je les ai toujours poussés à la limite. Je vois cela comme un hommage. Max, Lando et Charles sont parmi les meilleurs pilotes du plateau selon moi. J’aime le défi de courir contre eux. Et ils ont fait de moi un meilleur pilote."
Il aurait aussi aimé être l’équipier de son compatriote et idole Fernando Alonso, mais doute que cela se produise : "Je peux m’entendre avec n’importe quel pilote."
"Cela ne me dérangerait pas d’être le coéquipier de Fernando. Comme nous sommes à des stades différents de nos carrières et que nous pilotons dans des équipes différentes, les chances que cela se produise sont assez minces."
Contrairement aux jeunes pilotes cités précédemment, Sainz n’aime pas l’eSport et le sim racing. Il explique qu’il préfère s’entraîner sur un véritable simulateur professionnel.
"Je ne roule pas sur simulateur de course car j’ai passé beaucoup de temps dans le simulateur de l’équipe. Je préfère passer mon temps à travailler avec la voiture que je conduirai le week-end prochain ou l’année prochaine. Je conduis la voiture 2022 dans le simulateur depuis janvier pour aider l’équipe à la développer."
"J’ai participé à des courses virtuelles, notamment pendant le confinement, et je n’étais pas si mauvais. Mais pendant une saison de course, je passe tellement de temps assis dans le simulateur que je veux faire quelque chose de différent en dehors de ma vie professionnelle."
"Les simulateurs des jeux vidéo sont loin d’être aussi complexes et réalistes que ceux des usines de Formule 1. C’est pourquoi je préfère utiliser mon temps libre pour me détendre ou rencontrer des amis."
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