Leclerc n’a ’aucun problème’ à reconnaitre publiquement ses erreurs en F1
Il est aussi intransigeant avec Ferrari qu’avec lui-même
Depuis ses débuts en Formule 1, Charles Leclerc s’est régulièrement démarqué des autres pilotes du plateau en reconnaissant publiquement toutes ses erreurs, estimant qu’il s’agit de la meilleure approche à avoir pour progresser. Mais le Monégasque affirme être tout aussi dur avec son écurie qu’avec lui-même.
Et alors que Ferrari vient de connaitre une saison 2022 marquée par de nombreuses bévues stratégiques, le pilote âgé de 25 ans affirme qu’il ne changera pas d’attitude et qu’il n’hésitera pas à se montrer particulièrement sévère dans le futur, tant avec lui-même que vis-à-vis de la Scuderia.
"C’est ainsi que je travaille, je reconnais toutes mes erreurs. Ca ne me pose aucun problème car tout le monde en commet. Ce qui est mal c’est d’essayer de les cacher, car vous ne grandissez pas. A chaque erreur que je commets, je suis certain d’en ressortir plus fort."
"Certaines erreurs ne sont commises qu’une seule fois. Ca a toujours été normal pour moi de les reconnaitre, je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose. Si l’équipe se trompe, je lui dis aussi, nous sommes honnêtes les uns avec les autres, nous grandissons ensemble. Je ne compte donc pas changer mon approche."
Aucune critique publique mais une grande exigence en interne
Si Leclerc évite de faire des reproches publiques à Ferrari, il affirme en revanche être intransigeant avec son écurie en interne.
"Nous faisons notre auto-critique et j’en fais partie. Je suis très critique au sein de l’équipe, mais je ne suis pas un pilote que le fera publiquement. Je pousse l’équipe durant nos réunions, c’est mon travail. Si je fais des erreurs, j’en parle. Si c’est l’équipe, tout doit être mis sur la table. Je dois toujours être autorisé à dire ce que je pense."
Ferrari a été beaucoup critiquée dans les médias cette année, mais Leclerc affirme ne pas se soucier de ce qui peut se dire dans la presse.
"Je ne sais pas, mais je ne m’en soucie pas non plus. Nous ne devrions pas prêter attention à ce que disent les autres. Notre travail est de trouver des solutions pour progresser. C’est assez clair. Nous devons améliorer nos performances et notre gestion des courses. Est-ce que les médias en font trop avec nous, je ne sais pas, mais ça ne m’intéresse pas de toute façon."
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