Leclerc : Je ne me lasse pas d’enfiler la tenue Ferrari

Le Monégasque revient sur ses premiers mois en rouge

Par Franck Drui

15 juin 2019 - 18:15
Leclerc : Je ne me lasse pas d'enfi

Le premier tiers de la saison 2019 se boucle déjà avec le Grand Prix du Canada, la 7e manche du championnat, qui s’est tenu ce dimanche.

L’occasion de faire un petit bilan pour Charles Leclerc, qui a débuté sa vie en rouge en tant que pilote titulaire de la Scuderia il y a quelques mois à peine.

"C’est déjà beaucoup de joie, pour commencer. À chaque fois que je vois que je suis chez Ferrari et que j’arrive en piste, tout en rouge, c’est quand même une grosse fierté. Et puis cela se passe plutôt bien. J’y ai appris énormément de choses. C’est impressionnant de travailler dans une équipe mythique qui possède une telle expérience et une telle histoire en Formule 1," confie le Monégasque à L’Equipe.

"La marche est grande après Sauber, c’est vrai. Mais elle ne l’est pas autant que je le croyais. J’avais vu un plus gros écart en passant de la Formule 2 à la F1. Là, la voiture reste la même. Bien sûr, je mesure la différence dans la taille de l’équipe, dans le degré de professionnalisme. À la fin, le changement m’est apparu moins lourd qu’il y a deux ans."

Leclerc a évidemment plus de pression et de sollicitations depuis qu’il roule chez Ferrari.

"Je ne me lasse pas d’enfiler la tenue Ferrari. Mais ce qui m’impressionne le plus, c’est le moment où je pénètre dans le garage, que j’y vois deux voitures rouges avec mon nom sur l’une des deux. Ça me fait toujours quelque chose. C’est vraiment spécial comme émotion. D’autant que, partout dans le monde, cette écurie possède un nombre hallucinant de fans. Ce soutien sur toutes les pistes est impressionnant."

"Quant aux sollicitations, oui, un peu plus que l’an dernier. En Italie, beaucoup et comme ça vous intéresse, en France un peu moins. Du moins, je le ressens moins. Comme il y a le Grand Prix de France dans quinze jours, j’imagine que je changerai d’avis au Paul Ricard. Ils savent que je suis monégasque mais cela reste proche de la France."

Reste que les résultats ne sont pas ceux attendus. Même si Leclerc a failli gagner à Bahreïn, la Ferrari est clairement derrière la Mercedes.

"Sur le coup, à Bahreïn, lorsque je me suis rendu compte qu’il y avait un problème, cela a été douloureux. Mais très vite, tout est passé. C’est dommage parce que je la tenais cette victoire. Je déteste parler de ce qui n’est pas arrivé mais avec l’écart que j’avais construit, je pense que ce Grand Prix était pour moi sans ce souci moteur. Je sais que ce genre de choses fait partie du sport auto," dit-il.

"Jusqu’à maintenant on n’arrive pas à tout mettre dans l’ordre. Il n’y a pas eu un week-end où tout se déroulait sans anicroche, comme on le voulait. N’oubliez pas que c’est ma première année avec le team ; je ne connais pas encore tout le monde. Je commence à me sentir à l’aise avec l’équipe, cela va venir."

"Lorsque je débarque sur un circuit, je n’ai pas que la victoire en tête. Je veux faire le meilleur boulot possible, le plus propre. Actuellement, nous sommes réalistes. Nous savons que Mercedes est devant nous, qu’il va falloir bosser pour les rattraper. La victoire, bien sûr, reste le but ultime mais cela va prendre du temps pour y arriver."

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