Leclerc fidèle à Ferrari : Je fonctionne avec le cœur plutôt que la raison
Le Monégasque n’écoute pas ceux qui lui disent de partir
Charles Leclerc était, il y a un encore, en position de gagner avec Ferrari, même si la Scuderia était déjà sur la mauvaise pente après un très bon début de saison 2022.
A Spa-Francorchamps, il a évoqué cette passe difficile avec la Scuderia mais il souhaite toujours la traverser avec elle pour renouer avec les victoires et, évidemment, décrocher un premier titre mondial au bout de cet effort.
"Des moments difficiles, il y en a pour tout le monde dans une année, à part Red Bull aujourd’hui. C’est à nous de faire le boulot. On se concentre sur les dernières courses, on sait que la voiture ne nous permet pas de faire les résultats de l’an dernier. Il faut qu’on réussisse à maximiser le potentiel de la voiture, le package actuel. Ne pas faire de petites erreurs sur la stratégie, la gestion du trafic, etc." confie-t-il à la RTBF.
Beaucoup conseillent à Leclerc de changer d’équipe tant que c’est possible, de ne pas s’enfermer trop longtemps chez Ferrari si cela n’évolue pas. Mais il ne le voit pas comme ça et n’écoute pas ces conseils.
"J’ai toujours été un pilote et une personne qui fonctionne avec le cœur plutôt que la raison. J’aime Ferrari. L’objectif de ma carrière, c’est d’être champion du monde avec ce team et de les ramener au top du top. Ca n’a pas été difficile, il y a des hauts et des bas. J’ai une totale confiance en Fred Vasseur, il sait exactement là où il veut aller, ce qu’il va faire pour y arriver. On discute beaucoup ensemble pour atteindre les objectifs. Ca me donne la confiance."
En Belgique, Leclerc disputera son 114e GP... comme le plus célèbre des Belges du sport automobile, Jacky Ickx.
"C’est une légende de la F1. Tous les passionnés le connaissent. Il est allé au-delà du sport. J’ai la chance de le connaitre assez bien, on a une très bonne relation."
Sauf surprise, la suite du week-end restera pluvieux. Le Monégasque avait évoqué les dangers de la pluie jeudi. Voit-il des solutions pour la F1 ?
"La situation est très compliquée. Le problème principal, c’est la visibilité en F1. On a de plus en plus d’appuis aérodynamiques, c’est généré par le dessous de la voiture. Ca monte l’eau en l’air, du coup la visibilité est très pauvre. On a énormément d’adhérence, mais pas de visibilité. Quand on arrive à des vitesses importantes, on ne voit absolument rien. Quand il pleut beaucoup, je n’ai qu’un point de référence : la ligne blanche à 50 centimètres de moi. Trois ou quatre mètres devant la voiture, on ne voit rien. C’est là que ça devient beaucoup plus dangereux."
Ce Grand Prix marque aussi la fin de la première partie de saison de 12 courses, avec une 4e course en 5 semaines. N’est-ce toujours pas trop pour les pilotes de F1 ?
"C’est un challenge mais, comme je le dis souvent, on a la belle vie. Ca ne me pèse pas énormément. C’est beaucoup plus difficile pour d’autres personnes dans le team. Ils arrivent dès le lundi, certains ne sont même pas rentrés chez eux entre deux courses. C’est plus compliqué, surtout quand on commence à avoir une famille, etc."
Le break après Spa fera du bien avec un mois sans courses.
"On peut déconnecter pendant un break. Mais au bout de quatre ou cinq jours sans rouler, ça commence déjà à me manquer. Je vais partir en Corse et en Sardaigne avec ma famille et mes amis. On a du temps pour penser à autre chose."
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