Leclerc explique pourquoi Ferrari a autant progressé cette année
"C’est clairement dû à la façon dont on a travaillé en 2020"
Charles Leclerc aborde aujourd’hui son Grand Prix à domicile dans de meilleures conditions qu’il n’aurait pu le faire l’an dernier, si Monaco était resté au calendrier.
Sa Ferrari SF21 est en effet bien plus performante que la SF1000, ce qui le laisse espérer un meilleur résultat devant son public. S’attendait-il à aborder sa course en étant 5e de championnat pilotes ? En est-il satisfait avant les premiers essais libres demain ?
"Non, parce que j’espère toujours faire mieux," répond-il devant les médias locaux.
"C’est sûr que, réalistiquement, si on se réfère à l’avant-saison, c’est le mieux qu’on pouvait espérer après une année 2020 très compliquée. On a beaucoup progressé, on est sur la bonne voie. On travaille bien. C’est positif. Mais je ne pense pas que j’aurais signé pour une 5e place. J’aurais peut-être signé pour la 1ère position du championnat, oui !"
"Même quand je débute une saison qui s’annonce compliquée, je crois toujours à la gagne. Mais bon, encore une fois, c’est une saison positive jusqu’à maintenant, on a toujours maximisé le potentiel de la voiture, ce qui est le plus important dans une année comme celle-ci où l’on est encore un petit peu en-dessous de nos attentes, parce qu’on essaye de récupérer le retard qu’on a pris après 2019. Cela fait partie du processus."
Personne ne s’attendait à un tel redressement de Ferrari entre 2020 et 2021, avec des règlements qui gèlent une grande partie des monoplaces. Ce redressement a pourtant été confirmé sur 4 pistes bien différentes jusque-là.
"Je pense que c’est clairement dû à la façon dont on a travaillé tout au long de l’année dernière," explique Leclerc.
"La première partie de 2020 a été compliquée car il fallait accepter qu’on avait fait un pas en arrière et ce n’est jamais facile. Puis on a commencé à vraiment bien travailler, de manière constructive. On a tout de suite vu des petits progrès, même s’il est compliqué de faire des miracles. Surtout qu’il y a eu des restrictions techniques entre 2020 et 2021, donc on ne pouvait pas faire ce qu’on voulait avec la voiture. Mais on a bien bossé."
"Aujourd’hui, on le montre en piste. Je me répète peut-être, mais ce n’est clairement pas là où on veut rester, on veut se battre pour des victoires. Pour cela, il y a encore pas mal de boulot. Mais on travaille dans la bonne direction. Il n’y a pas une particularité qui s’est améliorée beaucoup plus que les autres, c’est vraiment un package global de la voiture, que ce soit le moteur ou l’aéro et le châssis. On a juste fait un pas en avant dans la bonne direction sur ces trois éléments, ce qui fait qu’on est plus compétitifs cette année que l’an dernier, en qualification comme en course."
La SF21 restera malgré tout assez figée maintenant pour les mois à venir.
"Pour 2021, il n’y aura pas de très grosses améliorations de notre part sur la voiture puisqu’on est très concentré sur 2022. Je ne m’attends pas à des miracles en 2021. On va essayer de maximiser la voiture qu’on a, mais il n’y aura pas de grandes modifications. Hormis les ’normales’, celles concernant les appuis pour les différents circuits de la saison."
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