Leclerc et Ferrari ont eu raison de tenter ce coup en Q2 à Bakou
C’est l’avis de Ross Brawn
Comme à Bahreïn, Charles Leclerc aura marqué les esprits lors du week-end de Bakou.
De manière négative, d’abord, avec une faute lors des qualifications, le Monégasque écrasant sa Ferrari SF90 dans les barrières TecPro dans le passage étroit du château. De manière plus positive ensuite, avec une belle remontée et un excellent rythme de course. Pas suffisant toutefois pour battre les Mercedes et son équipier, Sebastian Vettel.
"Pour la 2e fois de la saison, les fans ont choisi de voter pour Charles en tant que pilote du jour. Mais, comme à Bahreïn, il avait des raisons d’espérer mieux à l’arrivée de ce nouveau week-end de Grand Prix," analyse Ross Brawn, ancien directeur technique de Ferrari, aujourd’hui directeur sportif de la Formule 1.
"S’écraser dans les barrières en Q2 au virage n°8 a coûté cher à Charles, et même s’il a déroulé un superbe pilotage lors de son premier relais, ce vote du public ne peut être qu’une maigre consolation pour lui, étant donné qu’il aurait pu finir au minimum sur le podium."
Ferrari avait tenté de faire partir ses deux pilotes en pneus médium avec ces pneus chaussés au début de la Q2.
"Cette décision était la bonne selon moi. Parce qu’avec les tendres, Mercedes avait démonté lors des essais libres le vendredi qu’elle avait un meilleur rythme de course avec ces pneus."
"Si Charles avait réussi son pari et devancé les Mercedes en Q3 - il y avait une chance pour ça - alors avec un tel premier relais, en tête de course, il aurait eu toutes les chances de finir devant les Mercedes."
"Malheureusement, malgré une très belle remontée, il termine 5e pour la troisième fois cette année. Et je doute qu’avoir pris un point en plus pour le meilleur tour en course l’ait beaucoup conforté. Cependant, même après cette course, Charles a démontré toutes les qualités d’un pilote qui est destiné à faire de grandes choses."
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