Leclerc estime avoir maximisé ses opportunités pour faire sa meilleure saison en F1
Avant, il voulait "faire des choses qui n’étaient pas possibles"
Charles Leclerc estime que résister à l’envie de tenter des choses "qui n’étaient pas possibles" l’a poussé à maximiser ses opportunités en 2024, plus que lors des saisons précédentes de Formule 1.
La septième saison de Leclerc en F1 a constitué sa plus productive à ce jour, avec trois victoires et 13 podiums qui lui ont permis d’amasser 356 points, le meilleur total de sa carrière, pour terminer troisième au championnat.
Le Monégasque s’est montré constant à l’avant-garde, avec 21 arrivées dans le top 5, un chiffre que même le champion en titre, Max Verstappen, n’a pu égaler.
Cependant, les exploits de Leclerc n’ont pas été récompensés, car la baisse de régime de Ferrari à la mi-saison a amené son équipe à terminer à 14 points de la victoire au championnat constructeurs.
"En regardant en arrière, je pense que la saison a été très solide de la part de toute l’équipe."
"Je pense qu’il y avait la performance de la voiture, nous n’étions pas encore au niveau où nous voulions être, surtout pendant la première moitié de la saison. Pendant la deuxième moitié, nous étions plus en phase avec McLaren et Red Bull."
"En tant que pilote, j’ai l’impression qu’avec le recul sur cette année, il n’y a pas vraiment eu d’opportunités manquées."
"Les autres années, quand je regardais en arrière, il y a toujours eu une ou deux courses où il y avait un dépassement de… Je voulais faire des choses qui n’étaient pas possibles."
"Et c’est ce qui m’a fait mal. Cela signifie que je n’aurais pas marqué de points ces week-ends en question alors que j’aurais pu en avoir 10 ou 8."
"Même si ce n’est pas grand-chose, au final, quand on additionne ces éléments, cela fait une différence."
"Sur une année comme celle-ci, je ne pense pas avoir laissé passer la moindre opportunité. C’est pourquoi je suis satisfait de la saison."
Leclerc a également été applaudi en fin de saison pour son comportement en course, notamment avec de bons duels durs mais équitables, comme avec Lewis Hamilton et Oscar Piastri au Qatar.
"J’aime toujours les courses roue contre roue. C’est toujours un moment très excitant du week-end où il faut s’adapter à différents pilotes."
"Et, bien sûr, on apprend à connaître les pilotes et on adapte aussi son style de pilotage en fonction."
"Quand les enjeux sont importants, c’est là qu’on peut aussi prendre plus de risques. Et c’est ce que j’aime le plus."
"Par exemple, avec Oscar au Qatar, il y a évidemment eu un peu plus de risques pris. Tout simplement parce que je sais qu’il était très important pour nous de prendre le plus de points possible sur McLaren."
"Il y a aussi cette partie de l’histoire qui fait qu’au début de l’année, on a peut-être pris un peu moins de risques. Mais à la fin de l’année, quand on se bat avec un objectif clair, on peut se permettre d’être un peu plus agressif, ce que j’apprécie."
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