Leclerc espère ’un grand week-end’ devant les tifosi
Même si ce sera difficile pour Ferrari "sur le papier"
Charles Leclerc est heureux de revenir à Monza sur les terres d’une de ses victoires en F1. Le pilote Ferrari avait triomphé devant une marée de tifosi en 2019, avant que la pandémie de Covid-19 ne vide les circuits de son public.
Le Monégasque se souvient que sa mère avait assisté à la course après qu’il eu signé la pole position, mais que la trouver dans cette tribune entièrement vêtue de rouge était impossible.
"Il y avait des gens aussi loin que je pouvais voir" raconte Leclerc. "C’était bondé. J’essayais de trouver ma mère. Elle était dans une tribune. Elle était arrivée le samedi soir parce qu’elle avait vu que j’avais fait la pole position."
"Mais je n’avais pas de pass pour le dimanche, je l’avais déjà promis à quelqu’un d’autre, alors j’ai dit ’maman, la seule chose que je puisse t’offrir, c’est une place dans les tribunes’, et elle était sur la ligne droite principale."
"J’ai essayé de la trouver mais il y avait beaucoup trop de monde. Être sur ce podium était un moment très spécial. En courant pour Ferrari, vous ne voyez que du rouge, 98 % des gens sont en rouge, et ça vous fait vous sentir comme à la maison."
Leclerc aime sentir le soutien des tifosi
Piloter pour Ferrari a très rapidement été un rêve pour Leclerc, qui y est parvenu en 2019. Au moment de faire le bilan du chemin parcouru, le pilote Ferrari peine à réaliser ce qu’il a accompli, mais révèle qu’il adore sentir le soutien du public italien.
"C’est très étrange car au final, je suis la même personne que j’étais enfant, à regarder ces pilotes de F1. Puis un jour, vous vous retrouvez dans une situation que vous n’aviez jamais imaginée."
"Quand j’étais enfant, je n’ai jamais pensé que je me retrouverais un jour au même endroit et que des enfants me regarderaient. C’est un sentiment très spécial. Je me sens fier, je me sens tellement chanceux de faire partie de l’équipe Ferrari et d’être un pilote de la Scuderia Ferrari."
"Ce genre de moments est très spécial, quand vous voyez que beaucoup de gens vous soutiennent, vivent votre carrière avec vous. Ils sont heureux quand vous êtes heureux, tristes quand vous êtes tristes. Cela vous donne l’impression que vous n’êtes pas seul."
Un week-end compliqué en vue ?
En termes de pilotage, le circuit de Monza offre un défi particulier, qui impose des réglages uniques au point de changer le comportement de la voiture. S’il n’a aucun problème à l’idée de s’adapter à cela, Leclerc craint que le très rapide tracé n’avantage pas Ferrari à domicile.
"Ce qui est spécial à Monza, c’est que lorsque vous y arrivez, vous sentez très peu d’adhérence parce que vous avez des réglages à très faible appui. Il n’y a pas de grip du tout et c’est extrêmement rapide dans les lignes droites."
"C’est un sentiment très étrange, parce que vous aimez toujours les nouveaux défis en tant que pilote et Monza est l’un de ces défis, où vous devez adapter votre pilotage juste pour ce week-end et cela le rend excitant."
"Soyons honnêtes, sur le papier, ce n’est probablement pas notre meilleur circuit, car Red Bull a été très forte depuis le début de l’année, notamment en vitesse en ligne droite, mais nous allons tout donner et avec la motivation des tifosi. J’espère que nous pourrons faire un grand week-end pour eux."
"Un rêve qui se réalise" pour Sainz
Carlos Sainz ne disputera cette année que sa deuxième course en tant que pilote Ferrari à Monza. Cependant, l’Espagnol admet que c’est très spécial de courir en Italie sous les couleurs du Cheval cabré.
"C’est un rêve qui se réalise pour n’importe quel enfant" a déclaré Sainz. "J’ai regardé la F1 depuis que je suis enfant, j’ai regardé Ferrari, j’ai regardé Monza et je pense qu’être un pilote Ferrari à Monza doit être le meilleur sentiment jamais ressenti."
"Cette année, nous avons la chance d’avoir une voiture compétitive et nous pouvons avoir une Ferrari compétitive à Monza. Ça va être spécial. Ce sentiment de victoire là-bas - Charles l’a eu en 2019, je n’ai pas encore expérimenté une telle chose, mais déjà l’année dernière était super excitante et l’un des meilleurs week-ends."
Et de confirmer que la popularité des pilotes Ferrari y est inégalée : "C’est fou. L’année dernière, nous sommes allés au magasin Ferrari dans le centre de Milan. En cinq minutes, le bruit courait que nous étions dans le magasin, et il y avait soudainement des milliers de personnes qui nous attendaient dehors."
"Il y avait beaucoup de jeunes fans, ce qui est agréable à voir. Nous ne pouvions même pas quitter le magasin, parce qu’il était tellement bondé qu’ils ont dû mettre en place un service de sécurité pour nous aider à partir. Tout le monde était tellement excité. Je n’ai jamais vu quelque chose comme ça."
L’impact en tant que pilote de F1 est "étrange"
Comme Leclerc, Sainz s’étonne de l’impact qu’il peut avoir sur les fans en tant que pilote de F1, et a découvert en Italie un tout nouveau rapport avec le public, sous les couleurs de la Scuderia.
"Être un pilote McLaren à Silverstone était agréable, mais être un pilote Ferrari à Monza, je ne veux pas comparer car ce n’est pas juste, mais tout le monde sait à quel point les gens sont passionnés en Italie et ce que Ferrari signifie en Italie."
"C’est quelque chose de si grand, qui est difficile à expliquer, même pour moi parfois difficile de comprendre comment ils peuvent être si passionnés, si impliqués dans l’équipe et dans ce qu’elle fait, ça change tellement leur humeur."
"Je trouve ça très, comme Charles l’a dit, un peu étrange de voir comment on peut affecter autant la vie de quelqu’un juste en lui disant bonjour, en lui donnant le sourire, en prenant une photo, on peut voir que sa journée est terminée. Je suis toujours un type normal qui mène une vie assez normale, je ne me sens pas du tout comme un héros."
Sainz admet qu’il est un grand fan du circuit de Monza, où il avait obtenu un podium en 2020 avec McLaren : "Pour moi, Monza a été l’un de mes circuits préférés depuis que je suis en monoplace."
"Depuis que j’ai fait mon premier tour de Monza, je trouve que c’est l’un des circuits les plus difficiles, mais aussi les plus amusants du calendrier, parce qu’il a cette combinaison de grandes zones de freinage que j’ai toujours aimé."
"La voiture ne se comporte pas comme d’habitude avec l’appui aérodynamique plus faible, et il y a certains des meilleurs virages de la Formule 1, Ascari et la Parabolica, ces deux virages sont tout simplement incroyables."
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