Leclerc conclut un horrible week-end à Monaco par un abandon
Une étape locale à oublier
Charles Leclerc a connu un week-end cauchemardesque à Monaco, où il a percuté le rail en course après une touchette avec Nico Hülkenberg. Une crevaison a achevé ses derniers espoirs mais il avoue qu’après l’erreur des qualifications, il n’avait pas d’autre choix que de prendre des risques.
"Ce n’était pas facile, le principal c’est qu’il fallait prendre des risques, il y en a eu un peu trop de ma part à un moment, j’avais fait le même dépassement avec Romain [Grosjean], j’étais un peu moins à côté de Nico et j’avais un peu moins de place" explique Leclerc au micro de Canal+.
Il détaille les conséquences de la touchette : "On a touché le mur, il y a eu une crevaison, la gomme s’est arrachée et ça a fait un dégât au fond plat. C’est un week-end à oublier, a part le soutien que j’ai eu ici et qui m’a fait chaud au cœur, et on reviendra pour rebondir à Montréal."
Interrogé quant à savoir s’il devait tenter le quitte ou double, il tempère légèrement : "Pas quitte ou double mais quand on part 15e à Monaco c’est compliqué, je savais que ça allait pas être une journée facile. Malheureusement ça ne s’est pas passé comme je le souhaitait."
Il regrette un week-end qui aurait pu offrir des points, surtout en voyant que Sebastian Vettel a terminé deuxième : "Lors des derniers essais libres, on avait réussi à rattraper le temps perdu le premier jour, et malheureusement, en partant 15e, c’est compliqué de faire des miracles et il fallait prendre des risques, j’en ai un peu trop pris et on n’a pas fini la course."
"Le début de course était cool, je me suis vraiment amusé, c’était vraiment bien et encore une fois, il fallait prendre des risques, c’est ce qu’on a fait, c’est passé les deux premières fois mais pas la troisième."
Il explique ce qui l’a mené à l’accrochage avec Hülkenberg : "Romain a laissé plus d’espace que Nico quand je l’ai passé à la Rascasse. Il m’avait laissé de la place et il a resserré, je me suis retrouvé coincé, je ne pense pas que ce soit de sa faute, j’ai été un petit peu optimiste. Il fallait le tenter, c’était important pour notre stratégie si on voulait faire quelque chose."
Leclerc arborait un casque rendant hommage à son père, Hervé Leclerc, et à Jules Bianchi, mais il n’a pas pensé au dépassement du Français, réussi au même endroit que celui de Leclerc sur Grosjean il y a cinq ans.
"Je n’y ai pas pensé tout de suite, mais j’ai eu le temps de me calmer après la course et d’y repenser. J’avais vu ce dépassement en live et ça m’avait beaucoup impressionné, c’était encore plus serré pour lui."
"Les deux hommages que j’avais sur mon casque, c’était pour rappeler à tout le monde que c’est aussi grâce à eux deux que j’en suis là aujourd’hui, et je voulais les remercier et les rappeler au monde de la F1."
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