Leclerc a recensé plusieurs ’bons signes’ sur sa Ferrari SF-23
Reste à savoir où elle se trouvera en performance pure ce week-end
Charles Leclerc aborde une nouvelle saison pleine de défis avec Ferrari. Après les promesses de 2022, la Scuderia est clairement en capacité de jouer à nouveau les titres mondiaux.
Mais la SF-23 sera-t-elle assez bonne pour battre la Red Bull RB19 ou la Mercedes W14 ? A la veille des premiers essais libres, le Monégasque s’est confié au podcast de la F1.
"Il est trop tôt pour parler de la rapidité de la voiture. Ce que je peux dire, c’est qu’on eu des journées positives, et ces jours sont normalement faits pour faire divers tests. Vous prenez toutes les données de ce test et voyez si cela correspond bien à ce que nous attendions de la voiture dans ces conditions et à tout ce que nous attendions. Et ce fut le cas," répond Leclerc.
"Donc, il n’y a pas eu de grosses surprises, ce qui veut dire que la première phase a été réussie et bonne. Nous ne nous sommes pas du tout concentrés sur les performances. Plus nous ferons de tours, plus nous nous concentrerons sur le réglage de la voiture dans le bon sens afin d’en extraire plus de performances. Il n’y a pas de problème sur la voiture aussi, c’est très important. Maintenant on va se concentrer un peu plus sur le feeling."
Leclerc avait confié par le passé qu’en quelques tours il pouvait savoir si une voiture était bien née...
"Je pense que j’ai changé d’avis là-dessus !" admet le pilote Ferrari.
"Ouais, je ne sais pas. J’ai l’impression que dans le monde d’aujourd’hui, en Formule 1, il y a tellement de choses que l’on peut changer sur la voiture pour cacher les vraies performances. Au final c’est un sport relatif. Je veux dire, parfois j’ai eu une voiture qui se comporte bien, et jusqu’à ce que vous voyiez le temps au tour, vous vous dites, d’accord, ça va plutôt bien. Et puis tu as une très mauvaise surprise en regardant le temps au tour. Et parfois c’est l’inverse. Parfois, la voiture semble vraiment difficile à conduire et vous avez l’impression d’avoir vraiment du mal. Mais par rapport aux autres, tu es le plus rapide. C’est donc très difficile à dire."
"Cela dit, si dès le premier jour les données sont bien corrélées avec l’usine, c’est normalement un bon signe, mais nous devons encore attendre et voir où nous en sommes par rapport à Red Bull et Mercedes. Aston Martin semblait également être rapide. Mais encore une fois, nous ne savons pas ce qu’ils ont fait pour l’instant."
Comment se comportent les voitures cette année avec le nouveau plancher et les nouvelles gommes de Pirelli ?
"Disons que ce sont les toutes premières sensations, et encore une fois nous ne sommes pas encore dans la fenêtre optimale de la voiture, mais la première sensation est assez similaire à celle de la fin de l’année dernière et il y a eu quelques changements qui normalement devrait nuire aux performances de la voiture pour cette année, en particulier le plancher. C’est donc bon signe. Cela signifie que les ingénieurs ont fait du bon travail pour récupérer le temps perdu par ces changements."
Ferrari a un peu surpris en mettant toutefois en piste une voiture qui semblait rebondir plus que les autres. Est-ce du marsouinage ? Est-ce à cause de réglages trop rigides ?
"Du marsouinage, non, je ne pense pas. J’espère que non. Nous avons essayé différentes configurations pour essayer de l’induire un peu, pour voir exactement si cela s’améliorait par rapport à l’année dernière. Mais, je ne pense pas que nous verrons beaucoup ce phénomène cette année."
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