Leclerc a déjà évité une nouvelle malédiction à Monaco

Il s’en est fallu de peu !

Par Franck Drui

26 mai 2024 - 08:18

Charles Leclerc a révélé qu’il avait déjà réussi à déjouer une première malédiction à Monaco cette année... et, il l’espère certainement, la dernière de l’année.

Le Monégasque n’a jamais réussi à remporter sa course à domicile, ni même à monter sur le podium devant son public.

Et il aurait très bien pu partir en fond de grille aujourd’hui comme il l’a confirmé avec un problème moteur intervenu aux derniers instants des Libres 3 !

"Signer la pole ici, c’est aussi bon que la première fois. Je pense qu’à Monaco, les émotions que l’on ressent, la tension que l’on ressent avant de monter dans la voiture sont bien plus que partout ailleurs sur le calendrier. Alors oui, une fois que vous avez terminé le tour et que vous entendez que vous êtes en pole position, c’est toujours un sentiment très spécial."

"Cependant, peut-être que dans le passé, les émotions duraient plus longtemps, mais maintenant, évidemment, après avoir démarré deux fois en pole et ne pas avoir remporté la victoire, ce qui est à la fin ce qui compte le plus, c’est là que se trouve mon esprit en ce moment, j’essaie juste de me préparer et rendre tout ça possible."

"Mais cela a été un peu des montagnes russes. Le week-end a été incroyable jusqu’après les EL3 où il y a eu un problème avec mon moteur et il y a eu un échange de moteur à la toute dernière minute, ce qui a été assez délicat."

"Mais heureusement pour moi, il n’y a eu aucune conséquence sur mon week-end."

A la radio, il s’est aussi plaint d’un problème avec les pédales.

"Ouais, j’ai ressenti quelque chose d’étrange, mais en fait après ça, la sensation était bonne."

"C’était difficile en Q1, avec la bannière du sponsor en plus sur mon aile avant. Heureusement pour moi, c’est passé. Ensuite, en Q2, nous avons eu un peu plus de mal avec l’équilibre de la voiture. Je n’arrivais pas à trouver le bon sentiment. Mais ensuite en Q3, nous avons fait quelques modifications, notamment avec l’aileron avant, les boutons sur le volant et mon pilotage, puis j’ai retrouvé le rythme, donc j’étais un peu plus heureux en Q3. Mais les sensations étaient, pour une raison quelconque, un peu meilleures lors des Libres 2 et 3."

Est-ce la meilleure Ferrari qu’il ait conduite dans ces rues ?

"Je pense que c’était en 2022, je n’ai malheureusement pas pu terminer le tour en Q3, le deuxième tour en Q3, car il y avait le drapeau rouge pour Checo. Je pense que cela aurait été un peu mieux, et je pense que la voiture était dans une position encore meilleure à l’époque, car les qualifications se sont très bien déroulées."

"Tout dépend de la préparation à Monaco, et peut-être que lors de ces qualifications, nous n’avons pas eu une préparation des plus fluides, mais cela ne veut pas dire que je ne suis pas satisfait du tour. Je suis extrêmement satisfait du tour. Je suis très, très content de la voiture et ce fut un très bon week-end jusqu’à présent. Mais comme je l’ai dit, il ne faut pas se laisser emporter par la pole position."

Alors, comment va-t-il aborder la course ?

"Comme toujours, nous essayons simplement d’aborder chaque course de la même manière. Évidemment, sachant qu’il s’agit ici de Monaco, la position en piste est très importante et nous allons essayer de maximiser notre course et de remporter cette victoire. Oui, tout ce que j’ai dit est très évident, mais nous essayons simplement de l’aborder comme une course normale, et c’est ce que nous allons faire."

Est-il facile de protéger la pole position en route vers Sainte-Dévote ?

"Eh bien, je n’ai pas vu souvent des gens perdre le bénéfice de leur pole dans le virage 1, c’est très court jusqu’au virage 1. Mais il ne faut jamais dire jamais. Évidemment, nous nous concentrerons sur le départ et nous verrons ce qui se passe."

Ce sera la troisième fois qu’il part en pole. Ressent-il une pression supplémentaire étant donné la malchance dans le passé et que c’est peut-être enfin le moment de s’en débarrasser ?

"Non, pas du tout. Je pense que le pic de tension de toute la saison, je dirais, se situe lors des qualifications à Monaco. Ensuite, pour la course, ce n’est pas comme si vous étiez plus détendu, mais bon, oui, en fait, vous êtes plus détendu juste parce que la course, vous devez vous concentrer sur le départ, vous devez vous concentrer sur l’arrêt au stand, car évidemment les tours autour de l’arrêt au stand sont extrêmement importants, mais... Oui, les qualifications à Monaco représentent une grande partie du travail. C’est vrai que dans le passé nous n’avons pas eu le succès que nous souhaitions, mais je ne veux plus y penser. Et je suis presque sûr que ce sera un bon week-end."