Leclerc a confiance ’à 100 %’ en Ferrari et Vasseur pour l’avenir

Charles Leclerc s’attend à un week-end difficile pour Ferrari à Bakou. Le pilote monégasque admet que la situation de la Scuderia est actuellement compliquée, mais il se veut confiant à long terme dans la capacité de son équipe à rattraper Red Bull, sous la nouvelle direction de Frédéric Vasseur.

"De manière réaliste, nous n’avons pas le niveau de performance que Red Bull a avec sa voiture pour le moment. Mais ce qui me donne confiance pour l’avenir est que je connais les plans de l’équipe pour l’avenir, je sais ce qui arrive sur la voiture" a déclaré Leclerc.

"Je sais quelle est l’idée et ce que veut faire Fred, je suis sûr à 100 % que c’est ce qu’il faut faire pour l’avenir. Il a été ouvert sur ce qu’il veut accomplir et la façon dont il veut y parvenir et ça nous ramènera en lutte avec Red Bull. Quand, c’est la question, et je n’ai pas encore la réponse."

"Mais ce week-end, on doit réussir un week-end propre. Ce sera un week-end vraiment très difficile, probablement un des plus difficiles de l’année avec le Sprint et une seule séance d’essais libres sur un circuit urbain après une pause de trois semaines, ce sera un défi. Mais je suis impatient."

Oublier le "désastre" des premières courses

Leclerc a vécu un début de saison difficile, avec une septième place et deux abandons en trois courses. Il admet lui-même que c’est un désastre, et espère tourner la page de ces difficultés après cette longue pause.

"Eh bien, soyons honnêtes, si nous parlons de la piste, la performance n’est pas celle que nous voulons après la première partie de la saison. Les trois premières courses pour moi ont été un désastre. Mais ces trois semaines ont été bienvenues pour regarder un peu les choses où nous pouvons optimiser le package que nous avons."

Ferrari connait une restructuration avec le départ de David Sanchez, annoncé récemment, et celui de Laurent Mekies, officialisé hier. Leclerc comprend que le directeur sportif n’ait pas pu résister à l’idée de prendre les commandes d’AlphaTauri.

"Ensuite, hors piste, bien sûr, il y a une restructuration de l’équipe et c’est clair. Nous avions une très bonne relation avec Laurent. Mais nous comprenons tous dans l’équipe que cette opportunité est à saisir, car c’est une très bonne opportunité pour lui, c’est comme ça."

Pas de discussions avec Mercedes... "pour le moment"

Des rumeurs prêtent ces derniers jours à Leclerc l’intention de quitter Ferrari et de rejoindre Mercedes F1. Le principal intéressé dément l’information... mais n’exclut pas d’entamer des discussions avec le team de Brackley à l’avenir !

"Non, pas encore. Pas pour le moment. Pour l’instant, je suis entièrement concentré sur le projet avec lequel je suis engagé aujourd’hui : Ferrari. Comme je l’ai dit, j’ai entièrement confiance et je suis confiant pour l’avenir. Ensuite, nous verrons."

"C’est vrai que qu’il y a vraiment un grand pas à faire. Nous en sommes parfaitement conscients, et je suis le premier à en être conscient. Mais si je dois choisir une équipe capable de le faire, c’est Ferrari. Je sais ce qui se passe à l’intérieur et ce que nous essayons d’accomplir, et je suis confiant là-dessus."

Durant la pause du printemps, Leclerc a enregistré et mis en ligne un morceau de piano qu’il a composé. Intitulée "AUS23 (1:1)", cette balade lui a permis de faire plaisir à ses fans, tout en mettant à profit ce qui est pour lui un loisir. Il ne s’attendait pas à une telle popularité auprès du public.

"Je suis très surpris, je savais que ça ferait un peu de bruit, car un pilote de F1 qui sort une chanson n’est pas commun, mais je ne voulais pas faire du marketing autour. Je voulais le sortir pour les gens qui apprécient les vidéos dans lesquelles je joue du piano."

"Mais de mon côté, j’ai vraiment apprécié. J’ai juste fait ce que je fais entre les courses, qui est de jouer du piano, et je l’ai juste enregistré. C’est marrant de voir que les gens aiment, ça fait plaisir."

Le Monégasque tempère de nouveau l’investissement que cela lui a pris, et assure que c’était surtout un plaisir à réaliser, plus qu’une envie de se professionnaliser dans la musique.

"Je dois vraiment insister que ça ne m’a pas pris beaucoup de temps, je ne me considère pas à un grand niveau. Je l’ai fait pour le fun, ce n’est pas très professionnel, mais c’est ce que j’utilise pour déconnecter de la compétition, ça me fait penser à autre chose et c’est toujours un bon moment."