Le seul objectif de Verstappen est de rendre la Red Bull ’conduisible’
Les problèmes de l’équipe viennent de la "conception" de la voiture
La première journée du Grand Prix de Monaco n’a pas été un long fleuve tranquille pour Red Bull. Max Verstappen se place quatrième au terme de la journée mais s’est plaint de rebonds durant les deux séances du jour, et a percuté le rail à de nombreuses reprises.
"Je ne pense pas pouvoir décrire ce qui se passe. C’est très difficile" a déclaré Verstappen. "Ce n’est pas quelque chose auquel je ne m’attendais pas. Mais c’est la version la plus extrême de la pire issue possible du week-end jusqu’à présent. C’est difficile."
"Il y a beaucoup de bosses, de bordures et de changements de carrossage sur la piste. Pour nous, c’est impossible à prendre. Chaque fois que nous passons dessus, nous perdons beaucoup de temps au tour. Parce que la voiture ne roule pas bien. Cela nous empêche, pour le moment, d’aller plus vite."
"Il n’y a pas de direction ou de solution claire pour le week-end afin de pouvoir résoudre quelque chose comme ça. Imola était complètement différent. Des problèmes différents que nous pouvions résoudre avec les réglages."
"Ces problèmes, nous ne pouvons pas les résoudre avec les réglages parce que c’est la façon dont la voiture est fabriquée et conçue. On ne peut pas changer ces choses du jour au lendemain. Nous sommes coincés avec ça. Nous allons essayer, mais je ne m’attends pas à des miracles."
Le Néerlandais, qui juge Ferrari "à des kilomètres devant", ne pense même pas à rendre la voiture assez performante pour la pole ou la victoire : "Je veux juste résoudre les problèmes que nous avons pour rendre la voiture plus conduisible."
"Ferrari est hors d’atteinte"
Sergio Pérez s’est lui aussi plaint du comportement de la RB20 dans les rues sinueuses de la Principauté, et il était encore plus loin dans le classement, n’ayant pas réussi à se rapprocher à moins d’une demi-seconde de son équipier.
"Ce sera difficile, nos limites sont difficiles à écarter. On verra ce qu’on arrive à faire ce soir, les deux voitures étaient un peu différentes et je ne sais pas quel était le problème pour Max. Les longs relais semblaient meilleurs mais on doit voir ce qu’il en est" a déclaré Pérez.
"Pour le moment, Ferrari est hors d’atteinte. Ils sont très forts, ils arrivent à faire un tour dès qu’ils en ont besoin, très rapidement. C’est un bénéfice ici de ne pas avoir de difficultés à se mettre dans le rythme, ni avec les pneus. Ils sont très forts pour le moment."
Le Mexicain explique que Red Bull va devoir travailler sur plusieurs éléments clés ce soir : "Il n’y en a pas qu’une. Il y a plusieurs choses que l’on doit améliorer, et on espère que ça nous remettra dans la lutte, plus proches des autres, mais c’est difficile pour le moment."
Red Bull ne s’inquiète pas de ses évolutions
Paul Monaghan, le directeur de l’ingénierie de Red Bull, a prolongé aujourd’hui son engagement dans l’équipe pour plusieurs années. Il a expliqué la politique d’évolutions de Red Bull et les nouveautés à venir pour l’équipe, alors qu’il était initialement prévu que les changements au retour en Europe soient très visuels, ce qui n’a pas été le cas à Imola.
"L’aspect visuel d’une amélioration n’est pas nécessairement révélateur de sa performance aérodynamique" a déclaré Monaghan. "Ce n’est pas comme si nous avions une voiture qui n’est pas dans le rythme et que nous devions expérimenter des changements plus importants."
"Nous avons une voiture très compétitive, je pense que nous la comprenons très bien. Nous ne devrions pas douter de notre processus de développement. Nous avons des améliorations à venir. L’importance des besoins de fabrication détermine le moment où nous pouvons les apporter."
"Ce n’est pas quelque chose auquel on réagit parce que la semaine dernière était un peu serrée et qu’a Miami, nous avons évidemment été battus, mais le plan est en place. Nous ne sommes pas léthargiques en ce qui concerne les améliorations. Une fois qu’elles sont prêtes, elles le sont."
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