Le rythme de la RS19 en longs relais est ‘encourageant’ pour Ricciardo

Notamment au niveau de l’usure pneumatique

Par Alexandre C.

19 février 2019 - 18:39
Le rythme de la RS19 en longs relais est

La journée de Daniel Ricciardo a été contrastée : certes, sa matinée de roulage a été entravée par une grosse frayeur (casse de DRS, crash évité de peu à plus de 300 km/h) ; mais dans le même temps, le nouveau pilote Renault a pu effectuer une série de longs relais au rythme, selon lui, plutôt prometteur.

« J’étais assez encouragé par le relais avant la défaillance du DRS. J’ai fait un assez long relais, 15 tours ou quelque chose comme cela, et c’était assez encourageant. »

« C’est difficile d’être vraiment fixés avec cette référence, mais par rapport à mes attentes concernant le comportement des pneus en longs relais, sur ce circuit, j’ai senti que j’étais capable de retrouver du rythme vers la fin du relais. Nous étions passés dans les 1’23 avant de revenir sous les 1’22. Et j’ai trouvé assez bon, assez encourageant, le comportement des pneus. »

« Je parle des pneus, mais c’est de la voiture dont il s’agit, son comportement. C’est vraiment ma seule impression pour le moment. Car je ne sais pas où ça nous situe par rapport à nos concurrents. Mais c’est juste un sentiment personnel, j’ai été assez encouragé par ce relais. »

« Hier j’avais fait quelques tours de plus, je me familiarise un peu avec la voiture, je fais des changements de réglages, je regarde à quel point mettre plus d’aileron avant affecte la voiture. Mais le relais ce matin était plus représentatif selon moi. »

« Nous n’avons pas encore roulé avec peu d’essence, ou fait des choses comme ça. Je dirais que s’agissant de l’usure des pneus sur les longs relais, ma première impression, c’est que nous ne sommes pas loin du compte. »

Le point noir – significatif – a tout de même été la casse du DRS, au niveau de l’aileron arrière, qui a compromis la matinée de roulage de Daniel Ricciardo.

Qu’est-ce qui a causé ce problème selon le pilote australien ?

« J’allais trop vite ! » plaisante-t-il.

« Non, il n’y a que des nouvelles pièces et le DRS est différent de l’an dernier, il fait gagner encore plus de vitesse. Je ne suis pas aérodynamicien, mais je sais que cela crée plus de pression à son niveau. Donc dès que j’ai freiné, j’ai perdu la voiture. »

Déjà hier, Nico Hulkenberg remarquait que le nouvel aileron arrière, plus large, avait comme l’effet d’un « parachute » pour les nouvelles F1.

Ce nouveau DRS, à la fiabilité perfectible, a causé une belle frayeur à Daniel Ricciardo…

« Je n’ai pas pu le voir dans les rétros. Sur le coup, je regardais le virage suivant. Mais j’étais sûr que le DRS était juste resté ouvert… et ensuite il ne s’est pas fermé. »

« Je suis parti en tête-à-queue, et j’étais alors à une vitesse assez élevée, donc je suis juste heureux de n’être pas rentré dans les murs, ce qui nous aurait fait perdre plus de temps. Finalement, le dénouement fut OK. »

« J’ai perdu le reste de la matinée, mais au moins, c’est ce à quoi servent les tests. Nous essaierons d’apprendre de ces petites erreurs pour la suite, et de continuer à faire le boulot. »

Alpine F1 Team - Renault

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