Le rythme de course, dernière grande faiblesse de McLaren F1 selon Seidl
Carlos Sainz s’inquiète du rythme de course supérieur des Renault
Sauf improbable retournement de situation, McLaren terminera devant Renault au classement des constructeurs. A Austin, après son Grand Prix du Mexique à oublier, l’équipe de Woking a réussi à relever la tête en inscrivant 10 points sans doute décisifs dans cette lutte pour la 4e place.
« C’était important pour nous de rebondir après un dimanche très difficile à Mexico » se réjouit aujourd’hui Andreas Seidl, le directeur de l’écurie McLaren en F1.
« Avec 10 points dans la poche, je suis très heureux de ce week-end solide de course. »
« Selon moi, la performance en qualifications était très positive, donc il semble que nous ayons vraiment passé un cap dans ce domaine par rapport au reste du milieu de grille. De plus, le départ de nos deux voitures était de nouveau formidable. »
Tout n’est pas cependant rose pour McLaren, comme l’a d’ailleurs pointé Ross Brawn. En course, c’est bien la Renault de Daniel Ricciardo qui a pris le dessus sur les deux McLaren. Seidl sait donc où son équipe doit encore travailler.
« Ce qu’il nous faut travailler maintenant, c’est la prochaine étape, la course en elle-même, pas juste les qualifications. Daniel Ricciardo était légèrement plus rapide dimanche dernier. Nous avons vu, à deux reprises, que nous avons un problème avec l’aérodynamique, qui s’est soudainement présenté. D’abord à Mexico, ensuite à Austin. Peut-être que nous devrions davantage convertir ces performances du samedi le dimanche. »
Carlos Sainz, en dépit des progrès nets de McLaren en qualifications, s’inquiète lui aussi du rythme de course des Renault.
« Nous nous approchons de la 4e place, surtout avec une double arrivée dans les points, c’est un très bon résultat. Nous ne pouvons encore nous relâcher, parce que même si nous sommes une demi-seconde plus rapide que les Renault en qualifications, elles ont le même rythme que nous en course, ou sont peut-être même un peu plus rapides que nous. Et je n’aime pas ça. Donc il faut trouver un moyen pour garder cet avantage de cinq dixièmes en course. »
Lando Norris, de l’autre côté du garage, dresse un constat identique à celui de Carlos Sainz.
« Nous avons cet avantage. En réglages qualifications, notre voiture est plus forte, ou fonctionne mieux avec les nouveaux pneus, nous pouvons en extraire plus. »
« Mais en course, c’est différent. Nous sommes plus lents que les Renault, probablement plus rapides que le reste des autres équipes. Mais nous perdons cet avantage que nous avons en qualifications – un avantage de quatre ou cinq dixièmes ; nous sommes alors [en course] deux ou trois dixièmes plus lents qu’eux [les Renault]. »
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