Le règlement F1 2022 est une ‘opportunité fantastique’ pour Alfa
Imparato laissera Vasseur choisir ses pilotes
Jean-Philippe Imparato, 54 ans et natif de Sète, est depuis la création de Stellantis le directeur de la marque Alfa Romeo. C’est donc lui qui a validé la prolongation de contrat entre la marque italienne et Sauber, pour plusieurs années, mais avec une option pour Alfa Romeo de s’en retirer à la fin de chaque saison.
Le PDG d’Alfa Romeo a rencontré la Gazzetta dello Sport pour confier ses ambitions pour Sauber, et le sens du partenariat avec Alfa Romeo.
La première question est attendue : pourquoi avoir choisi de prolonger avec la 8e équipe au classement des constructeurs en F1 ?
« Parce que c’est cohérent avec notre projet. Au cours des six derniers mois, nous avons constitué une équipe et rédigé un plan avec une vision sur dix ans. Ma mission est de faire passer Alfa d’une marque thermique à une marque électrifiée, avec le soutien technologique de Stellantis, qui s’engage pleinement dans cette transition. La F1 est déjà électrifiée depuis 2010 et c’était un choix naturel de poursuivre une collaboration qui dure depuis quelques années maintenant. Nous avons le produit, la feuille de route, la F1 devient le moyen de transmettre notre message. Aussi parce que nous réfléchissons déjà à ce que nous ferons en 2030 et 2035. »
« Nous avons également une relation avec Frederic Vasseur et Sauber qui est très positive, directe, simple, orientée vers les progrès. Et le changement de réglementation est une opportunité. Nous sommes donc prêts à jouer un jeu très intéressant. »
Plus que jamais, comme Williams ou Alpine par exemple, Sauber-Alfa Romeo mise tout sur le règlement 2022 de l’an prochain pour enfin progresser nettement dans la hiérarchie.
« La première chose fondamentale est de montrer une amélioration constante, année après année. Et nous avons une opportunité fantastique qui est le nouveau règlement 2022. Le budget plafonné nous aide également. »
« La deuxième approche fondamentale consiste à faire équipe. Ce n’est pas symbolique. À Silverstone, je me suis habillé comme le reste de l’équipe car nous voulions faire passer le message que nous, les Alfa, sommes une tribu. Que nous aimons travailler ensemble, parce que nous avons de la chance. Nous faisons le plus beau métier du monde, dans la plus importante discipline sportive, avec les plus belles voitures du monde »
Qui sera alors choisi par Alfa Romeo pour mener cette transition vers le règlement de l’an prochain ? D’ailleurs Imparato a-t-il un veto ou un droit de regard sur les choix des pilotes ? Est-ce Ferrari qui choisit ?
« Nous avons une collaboration carrée et magnifique avec Ferrari, mais c’est un partenariat technologique. Celui qui choisit les pilotes, c’est Vasseur. Il fait les choix uniquement sur la base des performances. »
Comme Peugeot, Alfa Romeo pourrait-elle aussi s’engager en endurance ? Ou bien viser la Formule E pour accélérer la transition vers l’électrique ?
« Tout est possible, mais ce n’est pas comme si le choix de la F1 était une question de peu d’importance en termes budgétaires.... Lorsque vous faites un choix de ce type, vous l’évaluez minutieusement. Pour l’instant, je ne pense qu’à la F1. Même si Alfa aime le sport automobile et que j’aime particulièrement l’endurance. Prenons les choses une étape à la fois, sinon nous allons nous disperser. »
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