Le PDG de la F1 craignait un parti pris lors du lancement de Red Bull-Ford
Alors que le président de la FIA se prend un nouveau tacle en coulisses
Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a fait sensation... par son absence lors de l’annonce par Red Bull d’un rapprochement avec Ford vendredi dernier.
L’Italien était même dans la salle à New York lors du dévoilement de la livrée de la Red Bull de cette année et Domenicali a été invité sur scène lors de l’événement en direct pour commenter l’association Red Bull Ford.
Au départ, des rumeurs ont circulé selon lesquelles Domenicali s’était simplement senti mal au moment où son nom a été appelé - le directeur général du sport ayant été repéré dans la foule par Max Verstappen.
Mais bien que le PDG de Ford, Jim Farley, était déjà sur scène, Domenicali a apparemment été surpris que l’événement soit trop axé sur Red Bull - et son apparence aurait pu être interprétée comme biaisée par rapport aux autres grandes équipes de F1.
La pression continue de monter sur le président de la FIA
L’absence de Domenicali a créé un certain malaise dans la salle. Mais il est de bien moindre ampleur que celui que provoque en ce moment Mohammed Ben Sulayem, le président de la FIA, en coulisses.
Le président de l’instance dirigeante de la F1 est devenu un personnage semblable à Donald Trump ou Elon Musk. C’est le point de vue d’un nouveau patron d’équipe en Formule 1, lui aussi resté anonyme, alors que les spéculations sur une rupture difficile à colmater entre Ben Sulayem et les directeurs d’équipe se multiplient.
La situation entre Ben Sulayem, les équipes et la F1 est un sujet épineux - et il y aurait une grande poussée pour le voir démis de ses fonctions par les membres de la FIA.
Interrogés par Sport Bild, ni la FIA en tant qu’instance ni Ben Sulayem n’ont voulu commenter la rumeur.
Mais un patron d’équipe anonyme a déclaré au magazine allemand : "On ne sait jamais quand quelque chose va se passer maintenant, et quelle sera son ampleur."
"Mais fondamentalement, plus rien ne nous surprend. Il est comme Donald Trump ou Elon Musk - dans une position importante, mais incontrôlable."
Et avec la popularité croissante de la Formule 1, cela suscite des inquiétudes.
"Là où le président ne causait que de l’irritation, maintenant il cause des dégâts," a conclu le patron anonyme.
F1 - FOM - Liberty Media
Domenicali : Il nous faut de l’action en piste tous les jours en F1
Les équipes de F1 saluent la ’collaboration’ avec la FIA pour 2026
Bottas est en faveur du nouveau barème en F1, Gasly y est très opposé
Domenicali répond aux critiques des pilotes sur la longueur du calendrier
+ sur F1 - FOM - Liberty Media
FIA
La FIA menace de quitter Paris et la France
F1 2026 : ’Une forme de DRS’ et une assistance électrique pour dépasser
Les équipes de F1 saluent la ’collaboration’ avec la FIA pour 2026
Ben Sulayem : J’ai été condamné par le tribunal de l’opinion publique
Le nouveau système de points en F1 sera-t-il accepté ? Les avis divergent
+ sur FIA
Ford
Red Bull et Ford dévoilent le son de leur moteur 2026 au banc
Affaire Horner : Le PDG de Ford accentue la pression sur Red Bull
Enquête Horner : Ford suit la situation de près chez Red Bull
Ford : Nous venons en F1 pour ’transférer la technologie’
Horner convaincu que le projet moteur de 2026 portera ses fruits
+ sur Ford
Red Bull
Marko : Red Bull a refusé à Perez une prolongation de contrat de 3 ans
Adrian Newey a annoncé son futur départ à Red Bull
Norris : La domination de Verstappen risque de nuire à la F1
Horner : Verstappen est ’un métronome’ mais ne le sera ’pas éternellement’
Après le premier Sprint, les pilotes F1 s’inquiètent déjà du burn-out des mécanos
+ sur Red Bull