Le parc fermé a rendu ‘supportables’ les triples-headers en F1 selon Horner
Tost ne voit pas de fatigue chez les siens
Après une seule petite semaine de pause, voici que la F1 enchaîne sur un autre triple-header (trois course de suite, deux à Silverstone, une à Barcelone). De surcroît, les mécaniciens doivent suivre des protocoles sanitaires rigoureux, qui les enferment dans leurs bulles sanitaires, pendant plus de trois semaines.
Comment dès lors gérer cette fatigue, physique et mentale ?
« Il y a des mesures en place » estime de son côté Günther Steiner… qui juge que les mécanos ont déjà la nuit pour se reposer, ce qui est la moindre des choses !
« Nous avons une première réponse : la nuit, nous ne pouvons pas travailler. Donc, les gens n’ont pas encore travaillé longtemps, ils sont fatigués et tout mais je pense qu’ils ont neuf heures de repos chaque nuit s’ils vont au lit et ne font rien d’autre. Je pense que nous essayons de gérer cela - et aussi la FOM essaie d’éviter tout autre triple-header pour le reste de la saison, sauf ceux qui sont déjà en place, donc je pense que nous devons y faire face. C’est une situation très anormale en ce moment. »
Christian Horner estime aussi que le parc fermé a finalement simplifié la vie des membres de son équipe.
« Je pense que la vie d’un mécanicien aujourd’hui, par rapport à ce qu’elle était il y a dix, quinze ans, est très différente, notamment en ce qui concerne le parc fermé. Ils doivent s’absenter du circuit pendant une durée déterminée, ce qui rend le triple-header beaucoup plus supportable : ils ne passent pas tous des nuits blanches, trois ou quatre nuits d’affilée, comme au bon vieux temps. C’est gérable. Et ce sont tous des racers. Ils ont tous le choix entre ne pas avoir de championnat ou faire trois, voire quatre courses d’affilée, et chacun d’entre eux voterait pour faire la course. »
Et pourtant Red Bull a enfreint le couvre-feu, le vendredi soir du Grand Prix de Hongrie, pour travailler sur la voiture d’Alexander Albon... Comment étaient les mécanos au terme de cette nuit éprouvante selon Christian Horner ?
« Je pense qu’ils étaient épuisés mais aussi exaltés. Nous leur avons donné un week-end d’enfer. Vendredi soir, nous avons pris notre premier joker en enfreignant le couvre-feu. Ils ont travaillé toute la nuit pour changer les réglages de la voiture. »
Et il a fallu ensuite réparer, sur la grille, la voiture de Max Verstappen, en 20 minutes au lieu d’une heure 30, un " effort phénoménal " selon Christian Horner.
« Ainsi, à l’issue du week-end, on a eu le sentiment que tout ce travail acharné, est finalement récompensé, comme ils l’ont clairement démontré. Nous étions incroyablement fiers du travail qu’ils ont accompli en Hongrie. »
Pour une petite équipe comme AlphaTauri, les triple-headers ne sont-ils pas aussi éprouvants ? Franz Tost veut relativiser...
« Je pense d’abord que nous devons être heureux, et reconnaissants d’avoir des courses, d’être sur la piste, car il y a quelques mois, ce n’était pas le cas. Je ne vois pas les mécaniciens être surchargés par la charge de travail normale. D’accord, s’il y a quelque chose de spécial, que la voiture tombe en panne, c’est une autre situation - mais les mécaniciens de course, et surtout les mécaniciens de Formule 1, doivent être habitués à cela et à régler ce problème. Et les triples-headers, si les courses restent au même endroit pendant deux week-ends de course, comme maintenant : Silverstone ; Silverstone et puis on verra. Avec un peu de chance, nous irons à Barcelone. Je ne vois pas de gros problème parce que c’est juste une fois que vous changez de circuit. Je ne vois personne qui soit fatigué. Surtout pas chez AlphaTauri. »
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