Le nouveau simulateur F1 d’Alfa Romeo est enfin pleinement opérationnel
Grâce au travail de Kubica
L’an dernier, après des années de déclassement et de sous-investissement, Sauber avait achevé la construction d’un simulateur flambant neuf – mais une fois que les installations sont prêtes, il faut développer un long et patient travail de corrélation entre le simulateur et la piste.
C’est à cette tâche que se dévoue Robert Kubica, le troisième pilote, qui a pu mettre à profit ses récents essais libres, dont trois cette année, pour parfaire son travail.
Sauber-Alfa Romeo comptait initialement utiliser ce simulateur pour cette année, mais la pandémie a bien sûr fait reculer l’échéance prévue. Heureusement, le travail de corrélation est maintenant quasiment achevé et l’on estime à Hinwil être en mesure, désormais, d’utiliser le simulateur pour développer la voiture en deuxième moitié de saison, et surtout, pour le nouveau règlement de l’an prochain (photo).
C’est ce que confie Jan Monchaux, le directeur technique de l’équipe.
« Il est clair que le COVID de l’année dernière a été assez pénalisant pour le plan de développement original. Nous avons mis en place une équipe dédiée et prioritaire sur le simulateur et nous arrivons sur la fin. »
« Les pilotes sont assez satisfaits maintenant du niveau de corrélation et de la capacité du simulateur à être un outil précieux. Et nous allons certainement commencer à l’utiliser de manière intensive, même si ce n’est que de l’ombre au début pour faciliter un peu le le reste de la saison. Et nous allons l’utiliser aussi pour nous aider et nous guider un peu dans certaines décisions que nous devons prendre pour 2022. »
Monchaux en a dit plus aussi sur l’importance du travail de l’ombre effectué par Robert Kubica à Hinwil....
« Le simulateur, c’est comme la soufflerie, on n’arrête jamais de travailler dessus… »
« La corrélation peut toujours être améliorée, donc tout va bien jusqu’à ce qu’on vous prouve que vous avez tort et que vous voyez un problème de corrélation. »
« Mais cela, nous ne le verrons que si nous commençons à l’utiliser activement. Nous sommes donc proches d’en arriver au point où cela va devenir un atout supplémentaire important, dont l’équipe a manifestement manqué ces dernières années par rapport à la concurrence. »
« Chaque équipe a son propre simulateur, ou utilise une installation décente d’une équipe partenaire, donc nous étions clairement à la traîne. Mais je suis convaincu que nous sommes sur le point de nous rapprocher. »
Ce nouveau simulateur tombe à point nommé alors que le développement des F1 pour l’an prochain bat son plein. Sauber a ainsi un nouvel atout dont Monchaux espère bien qu’il prouvera toute son utilité...
« Nous sommes dans une position décente parce que nous avons les outils, nous avons le soutien financier, nous avons les gens, nous avons l’organisation en place pour au moins ne pas se cacher derrière l’un de ces sujets spécifiques si cela ne va pas comme prévu l’année prochaine. »
« Cela dépendra de nous et des ingénieurs de l’équipe. Cela signifie que nous n’aurons pas fait un meilleur travail que la plupart de nos concurrents si nous échouons. »
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