Le milieu de grille, un terrain d’apprentissage grandeur nature pour Ricciardo
Il travaille ses départs et son premier tour
Daniel Ricciardo se battait pour des podiums l’an dernier avec Red Bull ; cette saison, c’est plutôt pour des 7e places qu’il lutte avec Renault. Cette situation peut bien sûr apparaitre comme frustrante pour l’Australien aux 7 victoires… mais lui veut en retenir aussi les points positifs, en disant qu’il apprend beaucoup de choses en milieu de grille.
« C’est serré dans le milieu de grille, et parfois frustrant, parce qu’un dixième peut vous faire reculer de quatre places en qualifications. Mais quand vous obtenez ce dixième, ça vous propulse 4 places en avant. C’est une vraie bataille et la plupart du temps, le meilleur des autres a l’impression qu’il a vraiment remporté quelque chose durant le week-end. C’est une bataille interne. »
« C’est bien, c’est amusant. Je ne veux pas dire que ça craint un peu, mais ce n’est pas très amusant quand vous avez toutes les chances d’être pris, durant le premier tour, au beau milieu d’une bataille. C’est le seul point qui soit, je ne veux pas dire hors de votre contrôle… mais vous êtes dans cette position bien plus souvent que je ne l’étais ces dernières années. »
« Cela m’a aussi permis de travailler sur ma science du premier tour ; ma science de la course en général, ma capacité à dépasser, ne sont pas mauvaises. Mais le premier tour – en commençant du milieu de grille… c’est durant le premier tour que je ne prenais pas parfois les meilleures décisions, et en fait, je pense que j’aurais pu mieux faire. Donc j’apprends un peu en milieu de grille. C’est sympathique. Je ne veux pas être ici pour toujours mais c’est une nouvelle compétence que je développe, et je n’avais pas trop eu l’occasion de le faire ces dernières années. »
Daniel Ricciardo est-il alors heureux d’évoluer en milieu de grille ? Pour le moment, assure-t-il, il n’a pas trop à faire le dos rond…
« Je quitterai toujours le circuit en étant heureux si je sais que j’aurai fait mon maximum. Je ne mens pas. J’ai ce sentiment quand je bois du champagne sur un podium, mais lors de certains podiums, je n’étais pas totalement heureux de mon pilotage. »
« Les courses réussies ne seront jamais assez réussies. Mais finir 4e à Monza, c’était un immense résultat. Je n’étais pas sur le podium, donc je ne suis pas allé courir tout nu dans les rues ! Mais du point de vue de ma réussite personnelle, c’est vraiment tout ce dont j’ai besoin pour quitter un circuit en sachant que j’ai tiré le maximum du week-end. »
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