Le Hungaroring a entamé ses travaux pharaoniques promis à la F1

Hockenheim va en faire de même pour la faire revenir en Allemagne

Par Emmanuel Touzot

19 août 2024 - 08:07
Le Hungaroring a entamé ses travaux (…)

Comme promis, le Hungaroring a commencé des travaux d’envergure impressionnante, après avoir pris l’engagement de moderniser ses infrastructures pour prolonger sa présence au calendrier de la F1, alors que la course est assurée pour encore plusieurs années, jusqu’en 2032.

Moins d’un mois après la tenue du Grand Prix de Hongrie de Formule 1, le circuit a détruit l’intégralité de son paddock et des bâtiments qui constituent ses infrastructures. La voie des stands et la piste ont aussi fait les frais de ces coups de pelleteuse, et le circuit s’est félicité sur Twitter d’avoir déjà démarré sa modernisation.

"Nous vous avions dit que ça arriverait... moins d’un mois après le GP de Hongrie, et la phase suivante de travail de redéveloppement se déroule déjà à la vitesse d’une F1" peut-on lire sur le dernier post en ligne sur la page (voir ci-dessous).

Le Hungaroring, tout comme Monza, a joué sa place en faisant un travail de rénovation et de rafraichissement. Du côté de Hockenheim, en revanche, ce travail va être fait sans garantie de voir la F1 revenir, mais avec l’espoir que ce soit le cas.

Le circuit n’a plus accueilli la Formule 1 depuis 2019, mais un groupe d’investisseurs a racheté le complexe et va rénover intégralement les infrastructures et la piste, pour ensuite déposer une candidature afin de retrouver la catégorie reine de la monoplace.

Le groupe Emodrom a promis d’injecter 250 millions d’euros sur le circuit au cours des 10 prochaines années après avoir racheté 74,99 % des parts du circuit pour la modique somme de six millions d’euros.

"Nous travaillons en coulisses depuis plus de quatre ans pour continuer à développer le Hockenheimring en tant que circuit de premier plan et nous sommes maintenant désireux de réaliser des projets orientés vers l’avenir. Bien sûr, nous pensons aussi à la Formule 1, mais nous abordons ces considérations avec une grande prudence" a déclaré Tim Brauer, directeur d’Emodrom.

Des investisseurs ont déjà injecté 40 millions d’euros, et Brauer confirme la volonté de moderniser l’infrastructure : "Nous n’allons rien faire de fou sur le plan financier, mais nous essayons de trouver des moyens de ramener la Formule 1 en Allemagne."

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