Le GP du Vietnam veut s’installer durablement en F1
Il arrive au bon moment dans le pays
Comme chaque nouvelle destination située en Asie, le Grand Prix du Vietnam pousse au scepticisme certains observateurs. Si Singapour est un large succès, si la Chine est là depuis 15 ans et si la Malaisie a occupé le calendrier pendant 20 ans, on se rappelle notamment des expériences désastreuses en Inde et en Corée.
"Le Vietnam est le bon pays au bon moment, au bon endroit" a déclaré Le Ngoc Chi, directrice du Grand Prix. "C’est le moment parfait pour rejoindre la Formule 1 avec notre économie solide, nos traditions, notre culture, nos personnes, notre nourriture, donc tout est parfait."
Elle se veut rassurante sur la place que peut occuper à long terme la course de Hanoï au calendrier de la Formule 1 : "Nous ne sommes pas une étoile filante. Nous ne venons pas pour ne rester qu’un an."
"Pour qu’un Grand Prix soit un succès, il faut qu’il soit durable. Comment restez-vous présent dans ce business ? C’est ce que l’on peut apprendre de ceux qui n’ont pas réussi. C’est un sens de fierté, de responsabilité. Nous devons faire de cet événement un succès."
Le Ngoc Chi se veut également enthousiaste sur l’apport de la course à son pays : "Il est évident que le tourisme en bénéficiera. Il y a d’autres choses que nous apporterons comme des événements, de la promotion, de la technologie, des opportunités pour que le Vietnam se connecte au business mondial."
"Outre tout cela, nous voulons aussi montrer au monde que le Vietnam et Hanoï peuvent organiser un événement de classe mondiale. Nous voulons montrer que nous ne sommes plus qu’un pays qui est sorti de la guerre. Nous nous développons, nous avançons rapidement, nous sommes le nouveau dragon d’Asie."