Le départ ’brutal’ de Nyck de Vries n’inquiète pas Pérez pour son avenir
Il se concentre sur Red Bull sans regarder chez AlphaTauri
Sergio Pérez ne s’inquiète pas de ce qui se passe du côté d’AlphaTauri. Le pilote Red Bull est sous contrat jusqu’à fin 2024, et il ne s’inquiète pas de savoir si le retour de Daniel Ricciardo aux côtés de Yuki Tsunoda est une menace pour son volant. En revanche, il salue l’opportunité donnée à l’Australien.
"Non, je suis en F1 depuis 13 ans, donc je ne suis pas un type qui pense trop à l’avenir" indique Pérez. "J’étais occupé à travailler avec les ingénieurs, je n’ai pas le temps de discuter de ce qui se passe avec Daniel."
"Je pense que c’est une grande opportunité pour lui, et c’est tout. Je me concentre sur la Hongrie, puis sur la Belgique, et je ne pense pas vraiment à 2025. C’est un monde tellement lointain, c’est absurde de penser aussi loin."
Le grand perdant des mouvements chez AlphaTauri a été Nyck de Vries, ce que regrette Pérez. Le Mexicain réitère que cela ne change rien pour lui : "Je suis désolé pour Nyck, il a eu une expérience très courte, c’était assez brutal à cet égard. On ne sait jamais ce que l’avenir lui réserve, mais c’est comme ça, c’est la Formule 1."
"D’un autre côté, je suis également heureux pour Daniel, il est très motivé pour revenir, heureux pour lui, alors bravo à lui, c’est une grande opportunité. De mon côté, cela ne change rien. Je pilote pour Red Bull, il n’y a pas que Daniel, il y a aussi Yuki. Plus de la moitié de la grille aimerait piloter pour Red Bull, donc ça ne change rien."
Bientôt la fin de sa mauvaise série ?
Lui-même en proie à un manque de résultats, la faute à des erreurs en qualifications, Pérez est dans une situation délicate. Néanmoins, il se veut rassurant sur la possibilité de rapidement mettre fin à cette série.
"Non, ce n’est pas un problème. Je pense que lorsque vous regardez ces mauvaises qualifications, il y a toujours eu une situation différente, une situation extérieure, que nous n’avons pas gérée aussi bien que nous aurions dû le faire. Il y a toujours eu un facteur externe. Ce n’était pas une question de rythme pur."
"Le déficit que j’ai connu avec la voiture lors des dernières courses à tendance à s’agrandir lorsque les conditions changent. C’est quelque chose qui nous a pris au dépourvu. Je pense que les cinq dernières courses ont été marquées par un changement de conditions lors des qualifications. Cela nous a vraiment mis en difficulté."
"Nous avons fait du bon travail avec les ingénieurs au cours de la semaine. Nous avons quelques idées pour ici, et nous espérons que nous serons en mesure de nous sentir plus à l’aise sur une meilleure plate-forme, et si les conditions changent, nous n’aurons pas une telle différence."
Pérez comprend que la F1 n’attend pas, mais il se veut confiant : "Nous travaillons en F1. Nous devons être à la hauteur à tout moment, dans toutes les circonstances."
"Cela n’a pas d’importance. Je comprends, ce n’est pas comme si je ne pouvais pas y arriver. J’ai déjà prouvé que je pouvais y arriver. Je pense que j’ai le soutien total de l’équipe. C’est juste une question de temps, je pense."
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