Le Covid-19 a empêché Kvyat de découvrir le tracé d’Istanbul dans le simulateur
Il veut tout de même confirmer sa 4e place ce week-end
Daniil Kvyat a fini au pied du podium à Imola, grâce à une 4e place probante – qui aurait pu se terminer en podium avec quelques tours supplémentaires, car Daniel Ricciardo était en durs usagés sur sa Renault.
Le Russe, avant de se plonger dans le week-end d’Istanbul, veut donc construire sur cette dernière performance sur un circuit qui amènera bien des nouveaux défis. Il n’a désormais plus le choix : il lui faut continuer à briller s’il veut maintenir en vie son espoir de rester en F1 l’an prochain…
« J’ai eu tout le temps de penser à ma quatrième place à Imola, en rentrant chez moi à Monaco, en voiture, dans la nuit qui a suivi la course. J’étais content du résultat. C’était une bonne journée et il était important d’obtenir un bon résultat pour l’équipe dans ce qui est vraiment sa course à domicile, et c’est également important en ce qui concerne le championnat des constructeurs. »
« Nous avons été rapides tout le week-end, ce qui est un signe positif pour la dernière partie de la saison. J’ai pris un bon restart après la Safety Car et j’ai manqué de peu le podium. Mais on ne peut pas en demander trop au destin et, en tant qu’équipe, nous pouvons être fiers et heureux du résultat. »
Dans le même temps, Daniil Kvyat a dû se préparer physiquement au défi physique d’Istanbul, notamment au virage 8, tout en respectant les consignes sanitaires. Comment s’y est-il pris ?
« Il nous reste quatre courses, à commencer par ce Grand Prix en Turquie. J’ai toujours été conscient de la nécessité d’être très prudent en ce qui concerne la situation liée au Covid. En fait, j’ai été prudent toute l’année, mais il faut trouver un moyen de vivre un peu en sécurité, sinon, on devient fou ! Je me suis juste concentré sur les bases d’une bonne hygiène et sur le fait de garder mes distances avec les autres, de porter un masque, etc. »
Comme bien des pilotes, Daniil Kvyat n’a jamais couru à Istanbul, et n’a même pas pu le découvrir dans le simulateur à cause de la situation sanitaire : que pense-t-il du circuit avec ce qu’il en sait aujourd’hui malgré tout ?
« Je n’ai jamais couru dans aucune catégorie sur le circuit d’Istanbul et, avec la situation actuelle, je n’ai même pas pu l’essayer sur le simulateur, donc je vais vraiment repartir de zéro. Bien sûr, je sais où vont les virages et j’ai regardé d’anciennes courses. Je sais que le circuit est dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, comme la dernière course à Imola, et qu’il monte et descend beaucoup, et puis il y a le fameux virage 8 qui dure éternellement. Je pense qu’avec le niveau d’appui des F1 modernes, ce circuit devrait être très rapide maintenant et exiger beaucoup d’engagement. Ensuite, il y a des virages qui ressemblent aux célèbres virages de Spa et d’Interlagos, donc je pense que ce sera un week-end intéressant. »
« Mais je suis déjà allé en Turquie ! Quand j’étais petit, j’y allais en vacances avec ma famille car c’est assez proche de la Russie. Je me souviens que j’ai apprécié le temps chaud au bord de la mer, la bonne nourriture et les gens sympathiques. »
Des gens que Daniil Kvyat ne croisera pas puisque le Grand Prix se tiendra, bien sûr, à huis clos.
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