Le circuit d’Austin se veut confiant pour accueillir la F1 en 2022

Le contrat doit encore être finalisé pour le GP des Etats-Unis

Par Emmanuel Touzot

21 octobre 2021 - 20:29
Le circuit d'Austin se veut (...)

Le Circuit of the Americas d’Austin discute avec la Formule 1 pour prolonger son contrat. L’accord actuel se termine après l’édition de ce week-end, mais le Grand Prix au Texas apparaît sur le calendrier 2022, avec la mention "sujet à un accord".

Bobby Epstein, le PDG du circuit, assure que les discussions ont déjà bien avancé avec la F1, et notamment avec son PDG Stefano Domenicali. L’Italien est présent à Austin ce week-end pour le GP des Etats-Unis, et son homologue américain est confiant.

"Nous faisons des progrès chaque fois que nous nous réunissons" a déclaré Epstein à Racer. "Nous nous sommes rendus en Espagne et en Hongrie déjà cette année, et maintenant Stefano est ici, donc nous allons faire plus de progrès. J’ai l’intention de lui faire faire un tour complet !"

"Ensuite, on aura une conversation sur ce que nous avons accompli. Je pense qu’il l’apprécie déjà, je pense que les équipes et les pilotes ont tous exprimé qu’ils aiment venir ici, ce qui est vraiment satisfaisant à entendre pour nous, et je pense que nous y arriverons."

"Nous aimerions finaliser avant la mise en vente, même si nous mettrons quelques billets en vente ce week-end. Je pense que nous allons y arriver. Je suis très confiant dans le fait que nous y arriverons. Je serais surpris et déçu si nous n’y arrivions pas, et je pense qu’il dirait la même chose."

Un succès qui engendre des frais plus élevés

Austin accueillera ce week-end le plus gros public vu en F1 avec 360 000 personnes, grâce à des tribunes supplémentaires ajoutées sur le circuit au fil des années. Avec l’absence du GP en 2020 et l’effet Netflix, ce week-end s’annonce comme un incroyable succès.

Cependant, Epstein explique que cet enthousiasme de plus en plus important, qui amène des ventes supplémentaires, est compensé par le prix que la F1 demande pour organiser un Grand Prix.

De fait, même si la demande était supérieure à l’offre en termes de places vendues, le circuit n’a pas voulu faire prendre davantage d’ampleur à son événement.

"Cette partie a peut-être été plus facile à vendre, mais il y a un tiraillement interne au sein de la société au sujet du prix qui peut être payé par les pays du Moyen-Orient, et qui éclipsent ceux que nous, dans l’ouest capitaliste, pouvons payer."

"Ainsi, même s’il est agréable que la croissance se produise aux États-Unis, car cela nous permet de payer plus que par le passé parce que le sport a plus de succès, en fin de compte, il s’agit d’un sport mondial et, quelle que soit la demande, nous ne pourrons peut-être pas surenchérir."

"Ce que je peux dire, c’est que nous étions beaucoup plus préoccupés par la course de Miami il y a cinq ans que nous ne le serions aujourd’hui. Et sachant qu’elle se disputera sur une autre partie du calendrier, je pense que c’est un complémentaire."

"Comme nous l’avons vu dans les ventes de billets cette année, je ne pense pas que nous étions en position d’être aussi à l’aise que nous le sommes aujourd’hui lors des éditions précédentes, et nous aurions pu vendre beaucoup plus de billets pour cet événement cette année que nous l’avons fait."

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